/lifestyle/health
Publicité

10 faits troublants sur la viande qui vous enlèveront l'envie d'en manger



Les enfants américains seront les premiers à vivre moins longtemps que leurs parents, selon ce qu’annoncent les chercheurs dans le documentaire Forks Over Knives.

Disponible sur Netflix, ce film a incité plusieurs personnes à diminuer, voire cesser de manger de la viande. En attendant de le visionner, voici 10 faits qui vous feront peut-être revoir votre alimentation.

1. La consommation de viande est intimement liée aux cancers et aux maladies cardio-vasculaires.

Le Dr T. Colin Campbell, l'un des plus grands scientifiques spécialisés en épidémiologie, a dirigé «l’étude la plus complète jamais entreprise sur la relation entre l'alimentation et le risque de développer une maladie», rapporte le New York Times. Ses observations faites en Chine pendant des années ont confirmé qu’un régime alimentaire carnivore accroît les risques de souffrir de maladies cardio-vasculaires, d’obésité, de diabète, de cancers et de maladies auto-immunes. (Cliquez ici pour lire toutes ses conclusions, publiées sous le titre The China Study.)

2. Les super-bactéries plus présentes que jamais dans la viande. 

Une récente étude américaine publiée par la Food and Drug Administration a constaté que 81% de la dinde hachée sur le marché était contaminée par des super-bactéries, soient celles résistantes aux antibiotiques. Ces bactéries ont été retrouvées dans 69% des côtelettes de porc, 55% du bœuf haché et 39% du poulet. Un germe appelé Enterococcus faecalis, se trouvant normalement dans les intestins des êtres humains et des animaux, a aussi été retrouvé dans une grande variété de viandes, signifiant qu'elle a déjà été en contact avec des matières fécales. 

Ben Pelosse

3. Certaines maladies pourraient être renversées en adoptant une alimentation végétalienne.

Une étude a démontré qu’une alimentation à base de plantes et pauvre en gras peut influencer positivement le rétablissement des personnes atteintes du cancer du sein, du côlon, de la prostate et de la peau. Certains individus ont en effet réussi à guérir leur maladie en éliminant la viande, le poisson, la volaille, les œufs, les produits laitiers et les huiles végétales de leur assiette.

L’American Cancer Society a publié ses recommandations quant au régime à suivre pour les gens touchés par une tumeur, en février dernier. Le rapport indique que les survivants devraient privilégier les repas à base de plantes, riches en fruits, en légumes et en céréales non raffinées, et se tenir loin des viandes, des aliments transformés, des céréales raffinées et du sucre. Ce tournant dans la réflexion sur l'importance de la nourriture est particulièrement intéressant, puisque les statistiques les plus récentes (2015) de la société américaine démontrent peu d'amélioration dans les taux de survie des patients qui luttent contre leur maladie avec la médecine traditionnelle au cours des 40 dernières années.

4. Les antibiotiques utilisés dans l’élevage des animaux.

En moyenne chaque année, 62 millions d’antibiotiques sont vendus pour la santé du bétail, contre 16 millions pour la consommation humaine, selon le Pew Charitable Trusts. La vétérinaire et dirigeante de la campagne Pew, dédiée à la santé animale et l’agriculture industrielle, estime que l’utilisation d’antibiotiques chez les animaux est hors de contrôle. Elle déplore entre autre le fait que nous utilisons des antibiotiques sur les animaux alors qu’ils ne sont pas malades simplement pour les faire grossir et pour compenser les mauvaises conditions d’hygiène dans lesquelles ils vivent. 

Chantal Poirier

5. Le gouvernement américain est derrière plusieurs campagnes encourageant la consommation de viande et de produits laitiers.

Nos voisins du Sud sont bombardés de messages publicitaires valorisant une alimentation riche en viande, bien que les Américains mangent déjà plus que la quantité de protéines d’origine animale recommandée par personne selon l’âge. Ces publicités rapporteraient des milliards de dollars supplémentaires aux entreprises soutenues par le gouvernement.

L’État américain dépense 38 milliards $ par année pour subventionner l’industrie de la viande et des produits laitiers, et seulement 0,04% de ce montant (17 millions $) pour le commerce des fruits et des légumes.

6. Les produits nettoyants toxiques et l’eau chlorée.

Les conseils scolaires et les parents ont été mal informés pendant de nombreuses années concernant les produits nettoyants utilisés dans le lavage de la viande servis dans les cafétérias du monde entier. Ces machines, qui broient la viande et la transforme en pâte, séparent la graisse et la traitent à l’ammoniac ou à l'acide citrique pour éliminer les bactéries. La viande est ensuite finement broyée, pressée en blocs et surgelée pour son utilisation industrielle. D’autres emploient de l'eau chlorée dans le lavage et la transformation de la viande rouge, de la volaille et du poisson.

Photo Chantal Poirier

7. L’industrie de la viande est responsable des changements climatiques.

Le secteur de l’élevage dépasse maintenant l'industrie du transport et celle de la production d'électricité comme la plus grande source d’émission de gaz à effet de serre. Le 5e rapport du GIEC recommande une diminution importante de la consommation de viande, ce qui serait aussi efficace que de diviser par deux le parc automobile mondial.

L’élevage accentue également la déforestation. Greenpeace a mené une enquête pendant trois ans qui a prouvé que l’élevage bovin était responsable à 80 % de la destruction de la forêt amazonienne. 

8. Les animaux d’élevage mangent mieux que plusieurs personnes dans le monde.

L’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture estimait en 2014 à 805 millions le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde. Pourtant, les deux tiers des terres agricoles mondiales sont consacrés à l’élevage et à la production d’aliments pour le bétail.

Ironiquement, près de 85% de la production mondiale de soja, une denrée très nutritive et riche en protéines, est destinée à nourrir les animaux qui seront abattus.

9. La présence excessive d’hormones dans la viande.

Au Canada, des hormones naturelles et synthétiques sont utilisées dans la production intensive de bœuf et de porc sous forme de stimulateurs de croissance et de régulateurs de la reproduction. Le bœuf américain serait également très lourd en hormones; si lourd que l’Union européenne a dit qu’elle n’en voulait pas. Selon la Commission européenne sur la santé et protection des consommateurs, les hormones animales augmentent de manière significative les risques de cancer du sein et du cancer de la prostate. Le taux de cancer au sein des pays qui n’en consomment pas serait plus bas que les pays s’alimentant de bœuf américain. 

Photo Courtoisie

10. Les animaux d’élevage vivent dans d’horribles conditions et meurent de façon effroyable.

Plusieurs dirigeants de l’industrie dépeignent les bêtes comme des animaux de ferme heureux. La terreur, la douleur et la souffrance sont les mots qu’ils devraient plutôt utiliser. Il n’est pas rare que le bétail soit battu, ébouillanté ou encore démembré vivant dans les abattoirs.

Voilà des images qui ont convaincu plusieurs personnes à modifier le contenu de leur assiette (visionnez de 16:29 à 26:44, puis de 43:00 à 46:30).

Un bon steak pour souper?

Publicité

Publicité


Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.