Anelka, Makelele... Les révélations de l'agent des stars du football

De ses années aux côtés des joueurs, l'agent a développé des talents de menteur et de manipulateur qu'il livre dans un livre dont Le Figaro s'est fait l'écho. Des secrets qui concernent des footballeurs qui ont marqué leur époque, d'Anelka à Makelele.

C'est le cas d'un épisode où il décide « d'appeler un journaliste de La Gazzetta dello Sport en lui disant qu'il pouvait rapporter mes propos comme s'ils étaient de la bouche de Nicolas Anelka ». Le but : décrédibiliser les dirigeants de la Juventus qui avaient négocié l'arrivée de l'attaquant avec Arsenal sans passer par les agents, un événement qu'il avait mal vécu.

Mensonges et vengeances

Nicolas Anelka occupe d'ailleurs une place de choix dans le livre de l'ancien agent. On apprend ainsi que c'est lui qui a organisé le départ du joueur, du PSG pour Arsenal en 1997, par vengeance. Celui-ci n'avait pas apprécié que le club parisien ne fasse pas appel à ses services pour négocier l'arrivée du Brésilien Leonardo alors qu'il avait la confiance du club pour gérer ce dossier.

Marc Roger avoue également avoir monté de toutes pièces l'agression de Claude Makelele par des supporters en jetant lui-même des cailloux sur la voiture du joueur. Ses révélations concernent aussi l'ensemble du monde du football, on découvre ainsi une pratique répandue qui consiste à offrir les services de prostituées aux arbitres pour obtenir leurs faveurs.

Des prostituées pour les arbitres

« Je me souviens de la nuit précédant le match aller à Turin, le 3 avril. Il était une heure du matin et je prenais un verre au bar de l'hôtel Palace avant d'aller me coucher. Soudain, j'aperçois une magnifique brune qui entre dans l'hôtel et se dirige vers l'ascenseur. Je demande au serveur avec qui j'avais sympathisé : - Qui est cette fille ? - C'est la call-girl qui vient détendre l'arbitrage du match de demain », se souvient Marc Roger.

Autre anecdote concernant cette fois-ci l'ancien actionnaire principal de l'OM, Robert Louis-Dreyfus. Atteint d'une leucémie, condamné, celui-ci aurait confié : « En 2001, il [Robert Louis-Dreyfus] m'avait glissé : S'ils sont passionnés par le football, l'OM sera pour mes fils jumeaux. Je mettrai même dans mon testament que le club ne pourra pas être vendu sans leur consentement. »