Yanis Varoufakis ne participera pas aux "tristes" élections grecques

Alors que le Premier ministre grec Alexis Tsipras a remis sa démission et a convoqué des élections législatives anticipées, l'ancien ministre des Finances, Yanis Varoufakis, le "chouchou" de la gauche radicale, a annoncé qu'il ne se porterait pas candidat aux élections legislatives qui auront lieu le 20 septembre prochain.

"Je ne prendrai pas part à ces tristes élections stériles" a fait savoir l'homme à la moto. 

Quant à Tsipras, qui cherche à être réélu en s'appuyant sur sa popularité auprès des Grecs malgré sa politique, il n'a pas attendu l'annonce officielle de la date pour se lancer dans la bataille.

"Le peuple grec va donner un mandat fort pour le présent et pour l'avenir" à l'issue de ces élections, a-t-il prédit dans une déclaration publiée vendredi par le journal du parti, Avgi. "La Grèce ne peut revenir en arrière et ne reviendra pas en arrière", a-t-il ajouté. "Elle n'ira que de l'avant".

En attendant ce scrutin, un gouvernement par intérim a été désigné, dirigé par la Première ministre, Mme Vassiliki Thanou, présidente de la Cour suprême, et a prêté serment en milieu de journée.

Ces élections législatives anticipées seront le cinquième scrutin en six ans dans un pays durement affecté par la crise, où le chômage touche plus de 25 % de la population active.

Malgré des volte-face retentissants, Alexis Tsipras, devenu en janvier le premier Premier ministre issu de la Gauche radicale en Europe, reste populaire auprès des Grecs, très attachés à l'appartenance de leur pays à la zone euro.

Avec AFP