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Licenciés, des chauffeurs de bus se perforent mains et lèvres

A Asuncion, une quinzaine de chauffeurs de bus licenciés se sont perforé les mains et les lèvres, les bras en croix sur des planches, en signe de protestation.

A Asuncion, une quinzaine de chauffeurs de bus licenciés se sont perforé les mains et les lèvres, les bras en croix sur des planches, en signe de protestation.
A Asuncion, une quinzaine de chauffeurs de bus licenciés se sont perforé les mains et les lèvres, les bras en croix sur des planches, en signe de protestation. | AFP
  • A Asuncion, une quinzaine de chauffeurs de bus licenciés se sont perforé les mains et les lèvres, les bras en croix sur des planches, en signe de protestation.
    A Asuncion, une quinzaine de chauffeurs de bus licenciés se sont perforé les mains et les lèvres, les bras en croix sur des planches, en signe de protestation. | AFP

La façon d'attirer l'attention des pouvoirs publics paraguayens et l'opinion est pour le moins radical. « Nous allons durcir notre mouvement dans les prochains jours. Il n'y a pas de retour en arrière possible, car 51 d'entres nous ont été renvoyés », a déclaré Juan Villalba, le leader syndical de la Fédération des employés du transport. Les chauffeurs licenciés se sont installés sous une grande tente en face du ministère du Travail, au centre de la capitale du Paraguay.

Au moins deux des protestataires se sont percés les lèvres avec de grands clous en forme de U. D'autres se sont fait fixer les mains aux planches, avec des clous traversant la peau entre les doigts. Ils ont entamé une grève de la faim il y a plusieurs jours.

« Un chantage » selon le ministre

Le ministre du Travail Guillermo Sosa a démenti le nombre de chauffeurs licenciés avancé par le syndicat. Selon lui, « ils sont dix, et 41 se sont joints à leur démonstration de force ».

« De plus, ils ont reçu récemment une convocation pour réintégrer leur poste de travail », a affirmé le ministre, qui considère cette action comme « un chantage ». Il a rappelé que la loi permet à une entreprise de licencier ses employés « tant qu'elle paye l'indemnisation légale correspondante ».

Les syndicalistes, qui exigent également que le ministère reconnaisse un nouveau syndicat qu'ils ont créé, ont menacé de lancer une grève générale « si le patronat ne répond pas ».

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