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C'est 13 % de la richesse nationale qui est dépensée chaque année dans le traitement des fonctionnaires, nationaux, hospitaliers ou territoriaux. Un vivier énorme d'économies qui pourraient sonner comme un message d'espoir pour réduire le déficit budgétaire... Et pourtant ! Année après année, la Cour des comptes alerte le pouvoir exécutif sur le sujet. Rapport après rapport, elle s'escrime à conseiller, inlassablement, d'augmenter la durée du travail des fonctionnaires. Jusqu'à présent, elle n'a jamais été entendue. Mais elle ne se décourage pas.
Sa dernière livraison concerne « les leviers de maîtrise de la masse salariale ». Elle y répète les mêmes préconisations, non suivies d'effets, qu'elle émet depuis plusieurs années. Les chambres régionales, pour leur part, dénoncent régulièrement le système indulgent en vigueur dans de nombreuses collectivités locales, où les jours de congés supplémentaires accordés au fil du temps finissent par peser sur l'efficacité. Il faut de la constance pour s'acharner ainsi à rappeler l'évidence.
Les 35 heures... avant les 35 heures !
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La plus spectaculaire concerne le temps de travail. Alors que le débat a encore fait rage sur l'opportunité de modifier la durée légale du travail, la Cour des comptes dévoile que les fonctionnaires territoriaux travaillent, en vérité, moins de 35 heures par semaine. « Les agents du secteur public travailleraient en moyenne une centaine d'heures de moins par an que ceux du secteur privé, expose Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes et ancien député socialiste. Seule la fonction publique territoriale aurait une durée moyenne inférieure à la durée légale, mais cette moyenne masque d'importantes disparités et le fait de porter la durée effective au niveau de la durée légale partout où elle lui est inférieure aurait un effet non négligeable ».
Quelle bonne idée, en effet, que de faire travailler des personnes bénéficiant de la sécurité de l'emploi autant que celles opérant dans un secteur exposé à la concurrence et aux risques de licenciement ! On apprend aussi que le temps partiel l'est moins que prévu sur la fiche de paie : travailler 80 % du temps rapporte 85,7 % du salaire, par exemple. En remontant dans le temps, il apparaît qu'à l'époque où la durée légale du travail était fixée à 39 heures, certaines catégories étaient déjà aux 35 heures... dans le meilleur des cas. Le mal est donc ancien, et la stratégie pour y remédier jamais mise en oeuvre. À chaque nouveau rapport, le ministre de la Fonction publique hurle au lynchage médiatique de ses ouailles. Et rien ne bouge jusqu'à la prochaine publication de la Cour des comptes. Celle-ci n'est pas isolée, puisque l'OCDE observe que « la durée moyenne du travail dans la fonction publique (place) la France parmi les pays dont la moyenne d'heures travaillées dans le secteur public est la plus faible ». Ce constat date de 2011. Ce qui prouve que le problème et l'aveuglement des gouvernements successifs pour le régler ne datent pas d'hier.
Ils son t surpayés pour leur travail fourni.
50% a virer
Il y a déjà plus d'1 million de fonctionnaires inutiles, comparé à nos voisins, mais en plus, ils travaillent moins que ...la moyenne, bénéficient d'avantages uniques, iniques et indécents, et malgré tout ont un absentéisme qui dépassent les bornes de la décence !
Et cela coûte au moins 60 milliards d'euros par an pour les effectifs inutiles, mais des dizaines de milliards d'euros en plus pour l'absentéisme ahurissant, surtout dans les collectivités territoriales !
Faudra-t-il une véritable révolution des salariés du privé et de tous ceux qui payent pour ces prédateurs publics ?
Et les élus de la droite qui critiquent Macron, celui qui a eu le courage de dire la vérité, sont inqualifiables de lâcheté, à commencer par Fillon qui a jugé ce débat "inutile et dangereux" !
M. Fillon, vous réagissez comme un de ces fonctionnaires sans vision, prenez vite votre retraite !
Que toutes ces vérités connues depuis des décennies deviennent un débat public sous la gauche, c'est inimaginable. Maint...enant abordons tous ces fonctionnaires qui se font élire et qui retournent pantoufler après avoir été battus pour leur incompétences.