Novak Djokovic: «Les grands trophées me motivent»

«Les grands trophées me motivent», a admis Novak Djokovic après sa victoire à l’US Open où il a conquis à 28 ans le dixième titre du Grand Chelem de sa carrière en dominant Roger Federer 6-4, 5-7, 6-4, 6-4.

Novak Djokovic: «Les grands trophées me motivent»
TEN-US-OPEN-DJOKOVIC-FEDERER ©AFP

Le N.1 mondial a toutefois refusé de se fixer un objectif en termes de titres majeurs: «J’espère juste avoir de la longévité», a-t-il remarqué.

A 28 ans, vous avez déjà dix titres du Grand Chelem à votre palmarès, combien pensez-vous pouvoir en gagner?

Réponse: «Je fais maintenant partie du club des joueurs ayant au moins dix titres du Grand Chelem, c’est vraiment un grandissime honneur pour moi, c’est quelque chose de spécial. J’ai toujours fait attention à mon corps et à mon esprit, c’est quelque chose d’important pour mon tennis. Je vais poursuivre avec la même approche et j’espère que cela va me donner de la longévité: je vais revenir et essayer de gagner d’autres titres. Les grands trophées me motivent, c’est pour cela que je joue au tennis».

Quel sentiment prédomine après cette finale?

«C’est vraiment une soirée que je ne suis pas prêt d’oublier. Je suis vraiment fier d’avoir réussi une telle saison, je ne m’attendais pas à gagner trois tournois du Grand Chelem sur quatre, j’ai bien sûr beaucoup d’ambition quand j’aborde ces tournois, mais je sais aussi que cela se joue à très peu de points et de détails».

En 2011, vous aviez déjà gagné trois titres du Grand Chelem, quelle est la différence entre ces deux saisons?

«Je suis un joueur plus fort qu’en 2011, plus fort physiquement et mentalement. Je suis plus implacable aussi. J’utilise l’expérience que j’ai acquise depuis, surtout pour les matchs comme celui d’aujourd’hui: je sais ce que je dois faire pour me sortir d’affaire. Mon approche du tennis est différente aussi: je suis un homme plus accompli, car je suis maintenant aussi un mari et un père».

Comment avez-vous trouvé Roger Federer lors de cette finale et plus généralement sur l’année 2015?

«Il a produit du très grand tennis, son niveau a progressé au fil de la saison, il est toujours bien là (rires). Pour le battre, il faut produire son meilleur tennis. Je savais qu’il allait tenter de me mettre sous pression, de m’agresser, de raccourcir les échanges avec une variation de coups, des montées au filet et des retours + furtifs + (retours amortis suivis au filet, NDLR), mais je m’étais préparé à livrer une telle bataille. On s’est poussé dans nos derniers retranchements, mais c’est tout le temps comme cela entre nous».

Que vous a inspiré l’attitude du public, tout acquis à la cause de Federer et parfois même limite avec vous?

«J’ai essayé de me concentrer sur les spectateurs qui étaient en ma faveur (rires). Je ne peux pas critiquer le public, surtout ici à New York où l’interaction avec le public et le show font vraiment partie du tournoi. C’est logique qu’un joueur, qu’un champion et qu’une personnalité comme Roger ait ce genre de soutien, c’est le cas partout dans le monde. Il mérite ce soutien et ces encouragements, par son comportement sur et en dehors des courts. A moi de faire en sorte de le mériter aussi».

La finale avait mal débuté pour vous avec cette chute spectaculaire dès les premiers jeux…

«Le court était encore un peu humide après les averses, j’ai glissé, mais je ne me suis pas vraiment fait mal, tordu la cheville ou autre, c’était simplement des égratignures, mais il m’a fallu deux-trois jeux pour retrouver mes esprits et mon calme».

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