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Billet de blog 19 septembre 2015

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Dis Papa, c'est encore loin France-Irlande ?

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Le seul truc un peu imprévisible quand tu tates l'Ovale, c'est le rebond, pour le reste, les hiérachies sont aussi bien établies que l'étiquette à la cour du Roi Soleil, les styles de jeu aussi ancrés dans le génie national que l'autre doré en haut de sa colonne.

Prenons cet Angleterre-Fidji d'ouverture, des fidjiens, indisciplinés, incapables ce jouer ensemble, forgeant cette continuelle énigme :  comment des types aussi brillants individuellement et en club peuvent être aussi inconsistants au niveau international ?

Hormis un quart contre les Boks en 2007 à Marseille, les Fidjiens en Coupe du Monde c'est pas grand chose, et c'est parti pour continuer à l'être.

Du coup, si changement il y a c'est chez le Beef qu'il faut le chercher : une vitesse derrière à laquelle on était peu habitué et qu'on aimerait bien voir de  ce côté du Channel. Le jeu du frigo américain Tindall avait quelque chose de réjouissant au centre par son caractère aussi prévisible que la pluie en Bretagne ou la bave de l'épileptique, mais là on envie moins le Beef, Bastareaud est notre Tindall à nous (va-t-il entrer dans la famille princière du voisin monégasque ?). Prévisible en revanche est Brown, placé comme il se doit derrière, nommé Yellow il aurait joué devant...

Si j'étais Beef, je m'inquiéterais, ils m'ont semblé moins méchants, moins agressifs qu'à l'accoutumée, et pour le dire autrement, moins puissants, bref des Beefs moins Beefs. Pour le dire autrement, rien de l'étoffe dont on fait les champions du monde.

Ce n'est pas non plus du côté du tissu français et a fortiori italien que l'on ira s'approvisionner, sauf les rares fois où les Bleus d'azur battent nos Bleuxv, on s'emmerde ferme.

Depuis au moins Azincourt, l'équipe de France pratique un jeu en accord avec son adversaire, et donc face à une italie brouillonne, ça donne toujours un match à oublier (si t'entends après un France-Italie : "on tient notre match référence", penses à te réveiller, tu risques de t'étouffer dans ton vomi), sans queue ni tête (ça doit faitre mal), là où des Blacks méthodiques mettraient 70 points, les Bleuxv livrent un match ternasse, brouillassou, en un mot bien déguelasse, à la manière des nappes de fin de tables de fêtes colorées par des agapes où se mêlent le rouge qui tache, le blanc qui teinte les joues et le bulleux qui se la pète. Un France-Italie, même frais ça pique, comme il se doit pour un Piccolino, notre duel de nains latins, si on ajoute à cette médiocrité chronique l'absence de Parisse, pas sûr qu'on est mieux à regarder (la finale de 2011 ?).

Dis Papa, c'est encore loin France-Irlande ?

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