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Slack va-t-il tuer l’e-mail en entreprise?

Cette actu de la Silicon Valley est décryptée par Nathalie Doré, CEO de l’antenne nord-américaine de L’Atelier BNP Paribas à San Francisco.

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Quelque 205 milliards d’e-mails devraient être envoyés et reçus en 2015

Par Les Echos

Publié le 20 sept. 2015 à 12:00

205 milliards. C’est le nombre quotidien d’e-mails qui seront envoyés et reçus en 2015 selon The Radicati Group. Un chiffre qui devrait encore progresser un peu (+3% sur les 4 prochaines années). Pour autant, son avenir est incertain. Côté usages personnels, Whatt’sApp, Facebook Messenger ou encore Snapchat sont désormais les messageries privilégiées par les jeunes générations. Côté usages professionnels, la start-up américaine Slack est en train de transformer les modes de collaboration avec une application qui regroupe des fonctionnalités de messagerie, de « tchat » et de partage de fichiers. Avec 1,25 million d’utilisateurs actifs, Slack montre une belle progression : en un an, les utilisateurs sont 10 fois plus nombreux.

Lire aussi >Yahoo ! veut faire converger e-mail et « chat »

Ergonomie extrêmement bien pensée, design alléchant, application disponible sur ordinateur, smartphone ou tablette...Il n’en fallait pas plus pour séduire les développeurs, designers, marketeux et jeunes actifs. Cependant, Slack à encore du chemin à parcourir avant de tuer le traditionnel e-mail. Elle devra notamment convaincre les directions IT des grandes entreprises et rentrer en concurrence avec les mastodontes que sont Microsoft (Outlook), IBM (Lotus) ou bien encore Google (Gmail). A moins que ces mastodontes là ne s’inspirent de Slack !

Nathalie Doré, Romain Chapron et Guillaume Renouard (Atelier BNP Paribas, édité par Les Echos)

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