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À la veille du sommet européen sur la crise migratoire convoqué ce mercredi à Bruxelles, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) alerte l'Union européenne sur l'urgence de la situation. Un million de demandes d'asile devraient être enregistrées sur le Vieux Continent en 2015. Et de 350 000 à 450 000 personnes devraient avoir obtenu le statut de réfugié d'ici la fin de l'année. « Des chiffres jamais atteints depuis la Seconde Guerre mondiale », souligne l'OCDE dans un rapport analytique et prospectif sur les développements récents des mouvements migratoires en Europe.
L'OCDE rappelle que la Méditerranée constitue la porte d'entrée privilégiée des migrants arrivés en Europe. Sur 500 000 « entrées illégales » détectées depuis le début de l'année, plus de 330 000 ont eu lieu via la Méditerranée. Fait nouveau : alors qu'en 2014 la traversée de la Libye vers l'Italie était la route la plus empruntée, en 2015, le plus grand nombre de traversées a été enregistré entre la Turquie et la Grèce.
Plus de deux millions de réfugiés syriens seraient actuellement basés en Turquie , estime l'OCDE. Dont beaucoup dans une situation critique. « Pour l'instant, une minorité de réfugiés a décidé de prendre le risque de rejoindre l'Europe. Mais les conditions sont difficiles en Turquie. On estime que 600 000 enfants syriens sont sur place. La plupart ne sont pas scolarisés. Si cette situation devait encore durer, il est probable que beaucoup de parents vont s'interroger sur l'opportunité de partir », confie au Point.fr Jean-Christophe Dumont, chef de la division des migrations internationales auprès de l'OCDE.
Des États sous « pression »
Alors que ces derniers temps l'attention a eu tendance à se concentrer sur la seule question des réfugiés syriens, l'OCDE interpelle l'Europe sur la diversité des origines des migrants recensés à ce jour. Si en 2014 les principaux pays d'origine des demandeurs d'asile étaient la Syrie (21 %), le Kosovo (9,6 %), l'Érythrée (6,4 %) et l'Irak (2,6 %), en 2015, ces quatre nationalités n'ont plus représenté qu'un quart des cas recensés dans les six premiers mois de l'année.
L'OCDE souligne enfin « l'intense pression » qui pèse sur certaines régions de l'Union européenne, notamment en Hongrie, en Pologne et en Bulgarie. Des pays confrontés à « une expérience nouvelle », qui requiert « une assistance financière et technique des autres pays de l'Union européenne », préviennent les auteurs du rapport. Si l'Italie et la Grèce sont également en première ligne, les principaux pays de destination des migrants sont l'Allemagne, la Suède, l'Autriche et la Suisse.
La France et le Royaume-Uni semblent être des destinations moins privilégiées. Alors qu'en 2002, Londres enregistrait plus de 100 000 demandes d'asile, en 2014, seulement 31 200 requêtes ont été répertoriées. En France, le nombre de demandes d'asiles (environ 60 000) est comparable aux chiffres observés en 1989 après la chute du mur de Berlin. « L'Europe a à la fois l'obligation et la capacité de gérer cette crise tragique et sans précédent », concluent les auteurs du rapport de l'OCDE.
La reconquête se fait par les règles de la charité, un processus simple, et oriental, mais avec des devoirs de comprendre les intolérances entre les chiites et les sunnites, pour nous les occidentaux
pour combien de temps ?
A NOUS de le régler, et de le financer !
La théocratie absolutiste est en marche, faire pleurer, puis imposer !
PHASE deux, la reconquête par les jeux vidéos ;;; enfantin... Le procédé mais efficace... Moins il y a de mots, plus la photographie est imprimée !
Cérébralement, plus elle efficace, l'individu est primate, même avec un transmetteur satellitaire !
On est en droit de s'étonner du silence et du peu de compassion manifesté par les pays de confession musulmane !
Un million de demande d'asile et 120000 personnes "relocalisées", il y a un problème de calcul ?