This handout picture released on August 8, 2013 by the European Space Agency (ESA) shows an artist impression of Gaia. Gaia is an ambitious mission to chart a three-dimensional map of our Galaxy, the Milky Way, in the process revealing the composition, formation and evolution of the Galaxy. Gaia will provide unprecedented positional and radial velocity measurements with the accuracies needed to produce a stereoscopic and kinematic census of about one billion stars in our Galaxy and throughout the Local Group. This amounts to about 1 per cent of the Galactic stellar population. Combined with astrophysical information for each star, provided by on-board multi-colour photometry, these data will have the precision necessary to quantify the early formation, and subsequent dynamical, chemical and star formation evolution of the Milky Way Galaxy. Gaia will be launched from Europe’s Spaceport in French Guiana at the end of 2013.
RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / ESA - D. DUCROS" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS

Représentation du satellite Gaia de l'Agense spatiale européenne.

AFP PHOTO / ESA - D. DUCROS

L'un des éléments du scénario du film Gravity est de plus en plus plausible. "Nous avons atteint ce que nous appelons la 'densité critique', celle où il y a tant de grands objets dans l'espace qu'ils entrent en collision les uns avec les autres et créent, par effet domino, de nouveaux débris qu'on ne peut éliminer", avertit le scientifique Donald Kessler, ancien responsable du bureau des débris orbitaux de la Nasa.

Publicité

Comme on le voit dans Gravity, plus que leur taille, c'est leur vitesse qui rend ces débris si dangereux. A 300km de la surface du globe, les objets peuvent se déplacer à plus de 28 000 km/h. Aujourd'hui, la Nasa dépense près de 7 million de dollars par an pour tenter d'éliminer ces fameux débris, selon le site MarketPlace.

Plus d'un million de déchets spatiaux tournent actuellement autour de la Terre, précise le site Business Insider qui révèle que Donald Kessler a renoncé à sa retraite pour reprendre du service face à ce danger. "Environ 23 000 de ces objets ont au moins la taille d'une grosse balle de baseball."

Une menace pour les satellites de communication

Donald Kessler est l'homme qui a théorisé, en 1978, le risque de "densité critique" et lui a donné son nom: on parle de "syndrome de Kessler. Le scientifique craint qu'au-delà d'un certain seuil, l'augmentation des débris freinera l'exploration spatiale et mettra en danger les satellites artificiels sur certaines orbites.

Ce qui posera un sérieux problème dans les orbites entre 900 et 1000 km au dessus de la terre, où circulent la plupart des satellites de communications, ceux qui pilotent nos GPS et nos télévisions" a expliqué Donald Kessler. "Sans ces engins dans l'espace, beaucoup de choses que les gens prennent pour acquis seraient menacées de disparition."

Publicité