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Le flot de volontaires étrangers vers l’Etat islamique ne tarit pas

Selon les services de renseignement américains, 30 000 personnes ont rejoint la Syrie et l’Irak depuis 2011. C’est le double d’une estimation faite il y a un an.

Le Monde avec AFP

Publié le 27 septembre 2015 à 06h42, modifié le 27 septembre 2015 à 06h34

Temps de Lecture 1 min.

Un membre suspecté de l'Etat islamique est escorté  dans un hôpital d'Istanbul pour une visite médicale, au deuxième jour de sa garde à vue, en juillet.

Le flot des djihadistes qui rejoignent l’organisation Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie ne se tarit pas. Malgré un an de bombardements de la coalition internationale menée par les Etats-Unis ; malgré la perte par l’EI, sous la pression des forces kurdes syriennes, de positions clefs à la frontière turque, par où sont longtemps passés sans encombres les candidats au djihad. Malgré un resserrement des contrôles par la Turquie sur son territoire et à la frontière, ainsi qu’une coopération accrue entre services de renseignements.

Les services américains estiment que près de 30 000 djihadistes étrangers se sont rendus en Syrie et en Irak depuis 2011, rapporte samedi 27 septembre le New York Times. La précédente estimation rendue publique par les mêmes services, il y a un an, donnait un chiffre de moitié inférieur. La plupart de ces volontaires ont rejoint les rangs de l’EI, mais également d’autres groupes combattants de Syrie. Ils sont originaires de 100 pays, selon ce décompte. L’EI continuerait ainsi de recruter une moyenne d’un millier de combattants étrangers par mois.

Cependant, l’EI paraît avoir récemment mis en place des mesures pour empêcher la fuite hors de villes sous son contrôle d’un nombre croissant, quoique limité de militants étrangers déçus par la réalité de cette utopie djihadiste. Des témoignages, rares encore, qu’analysait un récent rapport de l’International Center for the Study for Radicalization, du King’s College de Londres.

Par ailleurs, le comité pour la sécurité nationale de la Chambre des représentants doit publier mardi un rapport, fruit de six mois de travail, dans lequel il critique la lente adaptation des services de renseignements américains et leurs partenaires à cette menace. « Les partenaires étrangers partagent encore des informations sur les personnes suspectées de liens avec une organisation terroriste de façon ad hoc, intermittent et souvent incomplète. (…) Il n’existe actuellement aucune base de données globale rassemblant les noms des combattants étrangers » au sein des groupes armés syriens, déplore le comité bipartisan. « Au lieu de cela, les Etats-Unis et d’autres pays se basent sur un système faible et morcelé d’échange des identités d’individus extrémistes. »

Le Monde avec AFP

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