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Santé

Longévité : peut-on réparer l'être humain pour le faire vivre 150 ans ?

Vivre 150 ans ? La route est longue... Car si l’espérance de vie a beaucoup progressé au cours des dernières décennies, il est bien plus complexe d’agir sur la longévité.
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Réparer l'être humain
Comment réparer l'être humain.
©SPL/COSMOS - Betty Lafon/Sciences et Avenir

Article extrait du dossier "Défier le mort" du mensuel Sciences et Avenir n°823 disponible en kiosque jusqu'au 1er octobre 2015. En savoir plus via l'encadré en bas de page >>

 

LONGÉVITÉ. Qu’il serait commode de fantasmer sur une pilule magique capable de nous faire rajeunir en une bouchée ! Malheureusement, il y a fort à parier que les stratégies de demain pour accroître notre durée de vie s’apparenteront davantage à celles en vigueur dans un garage automobile. Pièce après pièce, notre corps sera entretenu, les parties les plus usées et les plus sensibles étant changées en priorité. Car si le vieillissement est un processus général qui affecte l’intégralité de l’organisme, il le fait à des degrés variables en fonction du potentiel génétique de l’individu et surtout des atteintes environnementales. Ainsi, nous ne vieillissons pas tous de la même façon, ni aux mêmes endroits, ni à la même cadence. Surtout, il ne faut pas confondre espérance de vie et longévité ! La première ne cesse de croître depuis un siècle dans les pays industrialisés. Elle a ainsi augmenté de trois mois par an, grâce notamment à l’amélioration de l’hygiène et à l’invention des vaccins et des antibiotiques. Résultat : le Français de 2015 (lire p. 33) vit trois décennies de plus que son compatriote d’avant-guerre !

Permettre à l'organisme de durer le plus longtemps possible

La longévité, en revanche, ne fluctue pas. Elle reste un facteur sur lequel il est peu probable que l’être humain ait un jour la main. C'est en effet une donnée infiniment complexe et mosaïque, constitutive d’une espèce donnée, soit de l’ordre de 120 ans pour l’être humain. Tenter de "jouer avec" pour atteindre 150 ans ? Voilà qui ne serait pas sans conséquences ! Ainsi, des travaux sur l’animal et certaines études épidémiologiques ont montré que, pour vivre plus vieux que la moyenne de son espèce, un individu doit être petit, manger très peu et repousser au maximum l’âge de la reproduction. Une vie longue, donc, mais pas forcément très réjouissante... Aussi, pour vivre longtemps, les scientifiques tablent plutôt sur des modifications "à façon" destinées à permettre à un organisme de durer le plus longtemps possible.

Découvrez les différentes pistes explorées pour booster la longévité humaine :

Faites apparaître l'infographie en grand format en cliquant dessus (©SPL/COSMOS - Betty Lafon/Sciences et Avenir).

 

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