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C'est un couple ami du Tout-Paris, habitué des soirées mondaines, que la justice tunisienne entend défaire. Zeineb Kebaïli, Française née en Tunisie, et son époux Jean-Pierre Marcie-Rivière formaient une union fusionnelle marquée par la passion des arts et des artistes, jusqu'au décès de Zeineb, en 2010, à l'âge de 80 ans. La rumeur veut qu'elle ait été la première cliente du jeune couturier Yves Saint Laurent. Les grands noms du gotha ne manquaient jamais une occasion de convier ces mécènes à leur table, quand ils ne recevaient pas eux-mêmes dans leur hôtel particulier du 7e arrondissement. Zeineb Kebaïli fut faite chevalier des arts et des lettres en 2006. À sa mort, son mari fit don de sa collection d'art au musée d'Orsay.
Héritière d'une immense fortune
Mme Kebaïli...
Dans la même logique, Zeineb n’était pas non plus mariée à son premier mari, André Lévy-Despas, et n’aurait donc jamais pu hériter de sa fortune à sa mort. Donc que la Cour de Cassation confirme ou non, il n’y a aucun héritage pour le neveu. CQFD.
La sourate IV donne les règles de l'héritage, le verset 13 précise que la moitié des biens d'une épouse sans postérité vont au mari.
Rien dans cette sourate ne parle des neveux.
Il faut rappeler que la première épouse du Prophète était la veuve d'un riche marchant et que le futur Mahomet avait repris le travail de caravanier de l'ancien époux longtemps avant d'épouser cette veuve et de bénéficier de sa fortune.
La famille de la mariée s'inquiète de quoi : du Coran ou du nerf de la guerre ? Savoir ce que deviendrait la fortune de la défunte en respectant la loi tunisienne ou la loi française devrait éclairer la situation d'une clarté dorée... !