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SyrieLa lutte contre l'EI, première priorité pour l'Iran

Le 8 septembre dernier, Hassan Rohani avait déclaré que l'Iran était prêt à discuter de la paix en Syrie avec tous les pays concernés, y compris son rival saoudien et les Etats-Unis.

Le président iranien Hassan Rohani a placé dimanche au premier rang des priorités en Syrie la lutte contre les activistes radicaux de l'Etat islamique. Il a exclu dans cette perspective tout «affaiblissement» du régime de Bachar el-Assad, allié de Téhéran et Moscou.

«Cela ne veut pas dire que le gouvernement syrien n'a pas besoin de se réformer (...). Bien sûr, il en a besoin», a dit le président iranien devant un parterre de chercheurs et de journalistes américains. Mais, a-t-il estimé, le retrait de Bachar el-Assad transformerait la Syrie en havre pour les «terroristes».

Les discussions sur des réformes politiques en Syrie pourront débuter une fois vaincus les «terroristes» sur le terrain, a ajouté le président iranien, précisant que la Russie partageait l'opinion de Téhéran.

«Effort futile» de l'Occident

Il a estimé que les Occidentaux menaient un «effort futile» en insistant pour un changement de régime tout en combattant les djihadistes par une campagne aérienne «simultanément».

«Combattre le terrorisme ne peut pas se faire par des opérations aériennes seulement (...), par des hélicoptères d'attaque ou des missiles ou des bombardements, ce n'est pas possible», a-t-il affirmé.

Le 8 septembre dernier, Hassan Rohani avait déclaré que l'Iran était prêt à discuter de la paix en Syrie avec tous les pays concernés, y compris son rival saoudien et les Etats-Unis, tout en laissant entendre que Téhéran n'entrerait pas dans le débat sur l'avenir de Bachar el-Assad.

ats