Votre navigateur est obsolète. Veuillez le mettre à jour avec la dernière version ou passer à un autre navigateur comme ChromeSafariFirefox ou Edge pour éviter les failles de sécurité et garantir les meilleures performances possibles.

Passer au contenu principal

ONUL'Arabie saoudite évoque l'option militaire contre Assad

Adel al-Jubeir a rejeté les initiatives diplomatiques de la Russie, alliée de la Syrie.

Le président syrien Bachar el-Assad doit quitter le pouvoir sous peine d'en être chassé par la force «militaire», a mis en garde mardi à New York le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir.

>> Lire aussi: Obama reste intransigeant sur le départ d'Assad

S'exprimant devant la presse en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, Adel al-Jubeir a également rejeté les initiatives diplomatiques de la Russie, alliée de la Syrie, pour une coalition internationale de lutte contre le groupe Etat islamique.

>> Lire aussi: Enquête pour «crimes de guerre» contre Assad

«Il n'y a pas d'avenir pour Assad en Syrie», a martelé le ministre saoudien des Affaires étrangères, dont le pays est l'ennemi de Damas et qui fait au contraire partie de la coalition militaire pilotée depuis un an par les Etats-Unis.

«Deux options», les deux menant à la chute d'Assad

«Il y a deux options pour un règlement en Syrie. Une option est un processus politique au cours duquel il y aurait un conseil de transition» du pouvoir, a expliqué Adel al-Jubeir.

«L'autre option est une option militaire qui se terminerait également par la destitution de Bachar el-Assad», a encore menacé le ministre saoudien.

Il ne s'est pas attardé sur les détails de l'«option militaire» évoquée mais il a rappelé que Ryad appuyait déjà les forces de «rebelles modérés» syriens qui se battent contre l'armée de Damas et contre les djihadistes de l'Etat islamique.

L'Assemblée générale des Nations unies est monopolisée par la crise syrienne et a été le théâtre lundi d'une confrontation entre les présidents américain Barack Obama et russe Vladimir Poutine, notamment sur le sort du chef de l'Etat syrien.

AFP