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En Tunisie, une ONG s’engage publiquement pour défendre les droits des homosexuels

Lors de sa première réunion, Shams a demandé l’abrogation de l’article 230 du code pénal qui rend passible de prison la sodomie et le lesbianisme.

Le Monde avec AFP

Publié le 03 octobre 2015 à 22h00, modifié le 03 octobre 2015 à 20h18

Temps de Lecture 1 min.

Les membres de l'ONG tunisienne Shams, qui défend les droits des homosexuels dans le pays.

Une association tunisienne de défense des homosexuels, Shams (« soleil » en arabe) a tenu samedi 3 octobre sa première réunion publique à La Marsa, ville de la banlieue nord de Tunis, devant une audience clairsemée composée majoritairement de jeunes et de juristes.

Lors du rassemblement, ses membres ont réclamé aux autorités la libération « immédiate » des personnes détenues en raison de leur orientation sexuelle. Ils ont ainsi exigé l’abrogation de l’article 230 du code pénal, qui rend passible de trois ans d’emprisonnement la sodomie et le lesbianisme. Le ministère de la justice refuse de communiquer le nombre exact d’individus concernés.

« Un tabou en Tunisie »

L’homosexualité est « un tabou en Tunisie », a rappelé le vice-président de Shams, Hedi Sahly. Evoquant la Révolution de jasmin, qui a conduit à la chute de Ben Ali en 2011, il a plaidé pour une plus grande ouverture d’esprit dans le pays : « On doit respecter [la] vie privée. »

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A l’instar de cette ONG, l’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) avait réclamé, lundi 28 septembre, l’annulation de la condamnation à un an de prison d’un étudiant pour « actes homosexuels ». HRW avait également dénoncé, dans le cas de ce jeune-homme, le recours à un examen anal. Une pratique qualifiée de « cruelle », « inhumaine », « dégradante », contraire aux lois internationales et pouvant être assimilée à un acte de « torture » selon l’ONU.

Le Monde avec AFP

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