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Europe / Etats-Unis
Le scandale VW sonnera-t-il le glas du libre-échange?

Cecilia Malmström, chargée des négociations pour l'UE, craint que les discussions se compliquent.
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L'affaire des moteurs truqués de Volkswagen pourrait nuire aux négociations en cours sur un accord de libre-échange entre l'Union européenne (UE) et les Etats-Unis, s'inquiète lundi, la commissaire européenne au Commerce.

«Ce scandale touche à beaucoup de domaines et est très fâcheux», a déclaré au quotidien allemand «Süddeutsche Zeitung» Cecilia Malmström, chargée des négociations côté UE.

«J'ai passé beaucoup de temps à expliquer aux Américains que, en Europe, nous avions les normes environnementales les plus strictes», a-t-elle poursuivi. «Et maintenant, il apparaît que nous ne sommes pas parfaits.»

Les Etats-Unis et l'UE négocient depuis 2013 un accord commercial qui, s'il voit le jour, serait le plus vaste au monde. Les deux parties voudraient aboutir avant la fin du mandat du président Barack Obama l'an prochain, mais les obstacles sont nombreux, notamment l'opinion publique de certains pays européens, dont l'Allemagne.

Les réticences sont fortes notamment à l'égard de mécanismes de protection réciproque des investissements privés. Bruxelles a mis récemment une nouvelle proposition sur la table sur ce point mais Cecilia Malmström a déclaré à la «Süddeutsche Zeitung» ne pas penser que les Américains puissent l'accepter «à 100%».

Volkswagen a reconnu il y a deux semaines avoir installé, sur 11 millions de véhicules dans le monde, un logiciel capable de fausser les résultats des tests antipollution et de faire passer ses voitures pour plus «vertes» qu'elles ne sont vraiment. Le scandale a éclaté aux Etats-Unis, avant de faire de faire tache d'huile dans le monde entier.

AFP