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CARTE. Régionales : qui sont les candidats?

Dans un mois, jour pour jour, les partis devront avoir bouclé - et déposé - leurs listes pour les élections régionales. Tour de France des candidats déclarés.

Anne-Charlotte Dusseaulx , Mis à jour le
La carte des 13 nouvelles régions métropolitaines.
La carte des 13 nouvelles régions métropolitaines. © Google Maps

A un mois jour pour jour du dépôt des listes pour les élections régionales, les partis se mettent en ordre de marche. La majorité des têtes de liste ont été officialisées, même si des discussions - notamment au niveau des alliances - se poursuivent dans certaines régions.

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Après les dernières défaites électorales, cette nouvelle échéance s'annonce d'ores et déjà compliquée pour le Parti socialiste, qui va tenter de limiter la casse. "Je pense qu'on va en prendre une bonne (...) On va prendre une baffe, ce serait bien qu'on n'en prenne pas une sur chaque joue", confie un proche de François Hollande, qui espère, "optimiste", que la gauche conservera cinq régions (sur 13) : Ile-de-France, Bretagne, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon et Corse. En 2010, elle l'avait emporté dans 21 des 22 régions métropolitaines.

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Le Nord et Paca, deux régions scrutées

C’est dans ces deux régions que le Front national réalise, dans les sondages, les scores les plus importants. D’un côté, en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Marine Le Pen (FN) est opposé à Xavier Bertrand (LR-UDI-Modem) et au socialiste Pierre de Saintignon notamment. Certains, au PS, aimeraient que Martine Aubry sorte du bois, ce qu’elle refuse. Elle l'a d'ailleurs répété vendredi. Dans les derniers sondages , si la leader frontiste arrive largement en tête au premier tour, loin devant Xavier Bertrand, la donne diffère au second tour où le scrutin s'annonce plus serré, en fonction ou non de la présence d'une triangulaire et du maintien ou non de la liste PS au second tour.

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La carte des têtes de listes aux régionales :

(Cliquez sur l'image pour accéder à la carte)

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De l’autre, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Marion Maréchal-Le Pen (FN) est candidate face notamment à Christian Estrosi (LR-UDI-Modem) et Christophe Castaner (PS). Même scénario que dans le Nord. Au second tour en revanche, le candidat des Républicains bénéficierait d'une courte avance, toujours dans la marge d'erreur des sondages.

Ile-de-France : Bartolone/Pécresse

Nul doute là aussi, que cette région aura un écho national. La gauche la détient en effet depuis 17 ans. Le président socialiste de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone , est en campagne pour succéder à Jean-Paul Huchon. Face à lui : Valérie Pécresse (LR), qui fait liste commune avec l'UDI de Chantal Jouanno et le Modem, Wallerand de Saint-Just (FN), Emmanuelle Cosse (EELV), Pierre Laurent (FDG), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Nathalie Arthaud (LO)... 

Fin septembre, un sondage Ifop pour le JDD  donnait la droite et la gauche pratiquement à égalité au second tour dans les intentions de vote (40% contre 39%). En capacité de se maintenir, le FN est lui placé troisième, avec 21% des voix. Au premier tour, la liste de Valérie Pécresse obtenait 32% des voix, devant celle de Claude Bartolone (24%), du FN (18%), du Front de gauche (9,5%), d'EELV (7,5%) et de Debout la France (7%). 

La Bretagne, fief de Le Drian mais… 

Le cas de la Bretagne est particulier : le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian , devrait être numéro 1 pour le PS*. "Cela ne fait aucun doute", confiait un ministre au JDD.fr il y a déjà plusieurs mois. "Il y a une telle demande que je ne vois pas comment Jean-Yves ne peut pas y aller, quitte à réfléchir à comment on gère la situation", a estimé mardi la ministre de la Décentralisation et de la Fonction Publique, Marylise Lebranchu, qui plaide pour qu’il puisse conserver les deux postes.

Mais pour l’heure, rien n’a encore été officialisé. Jean-Yves Le Drian - qui figure actuellement en troisième position sur la liste - a déclaré vendredi sur Europe 1 qu'il ferait part "prochainement" de sa décision, se disant pour le moment "ministre de la Défense à temps plein".

* Jean-Yves Le Drian a officialisé sa candidature le 16 octobre.

Source: leJDD.fr

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