Ils sont neuf en ce jeudi 8 octobre à se succéder au micro dans l'auditorium du Conseil national des barreaux (CNB), à Paris. Neuf jeunes avocats finalistes du concours international de plaidoirie francophone, réunis à l'initiative du Quai d'Orsay, mais aussi de l'association Ensemble contre la peine de mort et du CNB. Parce que « les avocats jouent un rôle essentiel pour faire progresser la réflexion sur l'abolition de la peine de mort », le concours vise à sensibiliser plusieurs centaines d'entre eux, à l'heure d'un paradoxe : l'abolition progresse dans le monde, puisque 140 pays ont renoncé au châtiment suprême, mais le nombre de condamnés à mort augmente. Ces neuf conseils-là viennent en majorité du continent africain pour affirmer avec poigne, à partir d'un cas particulier réel, que la peine capitale n'a plus lieu d'être, inutile, cruelle et souvent contre-productive.
Me Yasmine Attia, 34 ans, avocate au barreau de Tunis depuis huit ans, est particulièrement convaincante. Sans éclat de voix, le timbre un peu grave, celle qui enseigne
Je soutiens La Vie
La Vie propose une partie de son contenu gratuitement, mais l’information de qualité a un coût. Votre soutien est précieux pour nous aider à préserver notre exigence journalistique et l’indépendance de notre rédaction.
Notre sélection d'articles sur le même sujet