Les Français accusent un déficit de 16 milliards d'heures de sommeil pour bien travailler

Les Français accusent un déficit de 16 milliards d'heures de sommeil pour bien travailler

ETUDESelon une étude Occurrence, le déficit annuel de sommeil est calculé à partir de la différence entre le temps de sommeil effectif des Français et le besoin de sommeil ressenti…
Romain Scotto

R.S.

Dormir plus pour travailler mieux. Voilà l’idée d’une vaste étude Occurence publiée sur le sommeil des Français. Selon ses résultats, publiés ce vendredi, le déficit global de sommeil des Français sur un an atteint les 15,6 milliards d’heures.

En moyenne, il manque à chaque Français 6,1 heures de sommeil par semaine pour être en forme au travail. Sur une année, cela correspond à un déficit de près de deux semaines de sommeil. Résultat, les trois quarts des personnes interrogées (73 %) affirment ressentir de la fatigue durant la journée, ce qui a logiquement une incidence sur leur travail. Quand ils ne dorment pas assez, les deux tiers des Français se disent moins concentrés (66 %) au travail ou moins productifs (65 %).

Le Sud-Est le moins bien loti

Il est intéressant de noter que les personnes en activité sont moins bien loties que les inactifs. Le travail accentue de 50h le déficit de sommeil annuel des Français. Mais parmi les actifs, la différence en fonction des professions est quasiment inexistante.

Selon l’étude, hommes et femmes dorment en moyenne 7h en semaine et près de 8h le week-end, mais le déficit de sommeil des femmes est presque 20 % plus important que celui des hommes. Enfin, en regardant la carte des « dormeurs » par régions, on s’aperçoit que le Sud-Est est la zone où le déficit d’heures de sommeil accumulées est le plus important, devant le Nord-Ouest et l’Ile-de-France.





Méthodologie. L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1.000 Français de 18 ans et plus représentatif de la population métropolitaine. Représentativité assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, PCS, région, taille d’unité urbaine). Le déficit annuel de sommeil est calculé à partir de la différence entre le temps de sommeil effectif des Français et le besoin de sommeil ressenti.