Baby-planner : des coachs pour bébé pour parents débordés

Maternité, mode de garde, conseils pour l'allaitement... Des parents qui n'ont pas envie de changer de mode de vie décident de tout déléguer. Inquiétant ?

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La mode du baby-planner a-t-elle une chance de prospérer en France ? (Photo d'illustration.)
La mode du baby-planner a-t-elle une chance de prospérer en France ? (Photo d'illustration.) © AFP

Temps de lecture : 1 min

Une femme enceinte consacrerait environ 150 heures à chercher des informations autour de la naissance, et 245 heures à trouver le matériel qui conviendra à son enfant. Du temps perdu ? Ces 400 heures de préparation à la venue d'un nourrisson, des professionnels proposent de les prendre en charge. Le créneau, inventé en 2006, a conservé son nom anglais d'origine : « baby-planner ».

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Ils sont 35 à proposer aujourd'hui, en France, leurs services inédits. Choisir la maternité, décider si l'on accouchera en présence ou non du père de l'enfant, trouver le photographe qualifié qui viendra saisir les premiers sourires du nouveau-né, conseiller pour l'allaitement, effectuer les démarches administratives « et surtout, le principal souci, trouver un mode de garde satisfaisant et adapté aux horaires des parents », telles sont les requêtes auxquelles répond Yamina Elbaz, à la tête d'Exclusive Baby-Planner.

70 euros la demi-heure

Les clients d'un baby-planner sont des parents qui travaillent, ont autour de 35/40 ans et, pour 75 % d'entre eux, attendent leur premier enfant. Ils ont également suffisamment d'argent pour déléguer à ces coachs le choix de la poussette, du siège auto ou du lit pliant. Si le premier rendez-vous est gratuit, ils souscrivent ensuite un forfait, achetant entre trois et neuf mois d'accompagnement, à raison de 70 euros la demi-heure. Les baby-planners ne dispensent aucun conseil médical, « mais en revanche, nous offrons des ateliers de portage, la mise en relation avec un psy si le couple rencontre des difficultés, des conseils en nutrition, des techniques de massage du bébé », expose Yamina Elbaz. Qui se réjouit que des entreprises achètent ses services pour ses cadres, des femmes à forte responsabilité dans l'entreprise, « qui n'ont pas envie de changer de mode de vie ». Et qui, délestées du choix complexe de la poussette pliable, pourront surtout travailler pleinement. Un progrès ?

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Commentaires (6)

  • latoscane

    Le coach choisit aussi le prénom ?
    la prochaine étape c'est la mère porteuse... Elle préviendra les parents par sms de la naissance. ... Entre 2 réunions bien sûr pour ne pas les déranger. ...
    on vit où ?
    à quand une application " uberkid "= locations d'enfants à l'heure pour aller se promener ?

  • Charlotte 2010

    Les bonobos savent comment élever ou éduquer leurs petits, je ne sais plus où nous en sommes dans le vocable, et nous il nous faut un coach ou une pipette pour les faire, une césarienne pour les mettre au monde, où allons-nous ? Dans le mur je crois

  • Cabou_

    Si ont ne veut pas leur consacrer le temps nécessaire à leur éducation !