
Alors qu’approche la COP 21 (ou, dans le jargon technique, la 21e conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques), il est désormais possible de dresser le bilan des offres de contributions nationales à la lutte contre le réchauffement. Au 8 octobre, 146 pays représentant 87 % des émissions mondiales avaient en effet rendu publiques leurs offres de contributions. Selon Climate Action Tracker, l’organisation qui fait référence en la matière, les engagements actuels nous placent sur la trajectoire d’un réchauffement probable de 2,7 °C par rapport à la période préindustrielle. C’est loin au-delà de la limite de 2 °C fixée par la communauté internationale, mais bon nombre de commentateurs estiment que cela représente un progrès certain.
Que peut-on en penser ? D’abord qu’il ne s’agit, pour l’heure, que d’un effort verbal. Et qu’il y a – hélas ! – quelques raisons de douter que les promesses faites à Paris soient jamais tenues.
Encore vingt ans avant de dépasser les 2 °C de réchauffement
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