Diabète

Des travaux suédois et allemands, présentés au congrès de la Société Francophone du Diabète, démontrent l’existence d’une grande hétérogénéité des patients atteints de diabète de type 2. Une étape vers une médecine de précision pour à terme prescrire des traitements aux sujets les plus à risque de complication.

Retarder l’apparition du diabète de type 1 de deux ans par des stratégies médicamenteuses est devenu possible chez les sujets jeunes les plus à risque. D’où l’émergence de programmes de dépistage chez ceux dont les parents, les frères ou les sœurs sont déjà atteints. Exemple avec le programme de recherche européen Innodia.

Lancée pendant le confinement, Coronado est la première étude à s’être intéressée au profil des diabétiques hospitalisés pour Covid-19. 3000 patients issus de 68 centres ont été inclus en un temps record.

Greffer les cellules qui font défaut aux diabétiques de type 1 sans risquer le rejet, c'est déjà possible sur la souris, d'après de nouveaux travaux américains. A partir de cellules souches, les scientifiques ont créé des cellules productrices d'insuline conçues pour passer inaperçues du système immunitaire du malade.

Les vaisseaux sanguins diabétiques sont anormalement épais, ce qui est source de risques cardiovasculaires. Malheureusement, cette caractéristique est très mal connue... La réalisation en laboratoire d'un arbre vasculaire humain malade va-t-elle changer la donne ?

Réveiller les cellules du pancréas productrices d’insuline grâce à un régime strict ou en faisant travailler certains muscles : ces deux nouvelles approches viennent de démontrer leur efficacité pour soigner enfin cette affection chronique.

Des chercheurs émettent l'hypothèse que le diabète de type 2 pourrait aussi fonctionner comme une maladie à prions et être donc transmissible par un mécanisme de type Creutzfeldt-Jakob.

Pour réguler le taux de sucre dans le sang, l'organisme utilise une autre molécule que l'insuline : l'apeline. Philippe Valet, le premier à avoir testé son efficacité chez l'homme, nous explique en quoi ce traitement est prometteur contre le diabète de type 2.

Apple, la célèbre multinationale américaine, travaillerait dans le plus grand secret, sur une technologie non-invasive capable de surveiller la glycémie des personnes atteintes de diabète.

Après 10 ans de recherches sur une bactérie intestinale, l'Akkermansia muciniphila, pour lutter contre certaines maladies comme l'obésité et le diabète, les résultats s'avèrent de plus en plus encourageants. Du moins sur les souris. Reste à savoir s'il en sera de même pour l'homme.