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Le parlement européen est-il devenu un endroit où recaser les politiques français?

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L'éventuelle arrivée de Nadine Morano en tête de la liste UMP pour les européennes dans le grand est fait polémique. La convention nationale du parti se penche sur le sujet ce mardi.

Nadine Morano
Nadine Morano © Maxppp

La première place est libre sur la liste UMP pour les élections européennes du 25 mai dans le grand est. Joseph Daul a annoncé mi novembre qu'il ne se représenterait pas au Parlement européen. L'eurodéputé alsacien a été élu à plusieurs reprises depuis 1999.

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Pour l'instant l'UMP n'a pas encore annoncé officiellement qui allait remplacer l'Alsacien en tête de la liste. Le nom de Nadine Morano est très souvent évoqué. Mais l'arrivée à cette place de l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy est loin de faire l'unanimité. Certains soutiennent l'eurodéputé Arnaud Danjean qui connaît les rouages de l'institution.

Polémique sur la composition de la liste

"On ne met pas n'importe qui sur un scrutin de liste au motif de lui donner un coup de pouce" , s'insurge Arlette Grosskost, députée UMP haut-rhinoise.

Joseph Daul, l'eurodéputé alsacien déplore lui aussi cette tendance. "Si tu perds les élections au niveau national, on te recase au Parlement européen et tu regardes vers Paris pour les prochaines élections.Or au Parlement européen, la personne qui travaille existe. Celle qui ne travaille pas n'existe pas."

"Je pense que Nadine Morano est plus attirée par du national, ça apparaît comme du recasage" , ajoute Arlette Grosskost.

Pourtant, sauf surprise, Nadine Morano devrait donc prendre la première place sur la liste UMP pour les européennes dans le grand est, suivie d'Arnaud Danjean. La troisième place doit être réservée à une femme, il pourrait s'agir de l'attachée parlementaire de Joseph Daul, Anne Sander.

Une liste qui laisse peu de place aux eurodéputés sortants

Charles Buttner, président du conseil général du Haut-Rhin a lui aussi annoncé ce week-end qu'il briguait une bonne place sur cette liste, il arriverait donc en quatrième position.

Véronique Mathieu, eurodéputée sortante n'aurait pas de place éligible sur cette liste. Une liste qui laisse, en l'état, peu de place aux sortants et qui fait donc polémique. "Nous avons deux sortants qui n'ont pas démérité pour moi il est hors de question de mettre en avant d'autres personnes" , martèle Arlette Grosskost. L'UMP doit se pencher sur le dossier en convention nationale ce mardi.

Retrouvez l'interview en intégralité de Joseph Daul, eurodéputé alsacien ici

Retrouvez l'interview en intégralité d'Arlette Grosskost, députée UMP haut-rhinoise ici

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