
POLITIQUE - Alors que François Hollande doit ouvrir lundi 19 octobre la quatrième conférence sociale de son mandat, retour en images sur les relations contrariées entre le chef de l'État et les organisations syndicales.
2011-2012 : Love story
Tout avait pourtant bien commencé entre François Hollande et les syndicats de salariés. Dès la primaire socialiste, le candidat s'engage à ce que leur rôle soit "davantage reconnu". Une promesse renouvelée lors du débat l'entre-deux-tours de la présidentielle : " Moi président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés". Premier geste fort à peine élu, il reçoit à à l'Élysée l'intersyndicale de Florange qui lui avait réservé un bon accueil lors sa campagne électorale.
Des "années bonheur" résumées dans cette vidéo :
2013-2014 : Les disputes
Un an après sa première grande conférence sociale plutôt bien accueillie par les grandes centrales, des syndicalistes de Force Ouvrière d'Arcelor Mittal posent une stèle à Florange en mémoire des "promesses non tenues" du candidat Hollande. La loi d'amnistie sociale visant à absoudre les délits commis par les syndicalistes ne sera pas adoptée, François Hollande s'y oppose. Deux ans après son arrivée au pouvoir, de nombreux leaders syndicaux réclament un changement de cap économique.
Le désenchantement, c'est maintenant :
2015 : Le divorce
La dernière avait tourné au fiasco. En juin 2014, la CGT et Force ouvrière avaient boycotté la troisième conférence sociale organisée par François Hollande. Ce dernier en a tiré une conséquence: ces grand-messes, c'est (à priori) fini, annonce-t-il lors de ses voeux aux partenaires sociaux. Le conflit à Air France consacra la fracture entre la CGT et le gouvernement. Au terme d'une année agitée sur le front syndical, François Hollande semble ne plus être en capacité de faire respecter la partie sociale de son anaphore.
La fracture avec une grande partie du monde syndical parait consommée :