15 octobre 2015

Temps de lecture : 3 min

La messagerie instantanée accélère son emprise

Quelle place pour la messagerie instantanée dans le monde et quels usages pour les marques ? TNS, via sa nouvelle édition Connected Life, se plonge dans un moyen de communication qui a vu ses pionniers disparaître. MSN, Tatoo… on pense à vous !

Quelle place pour la messagerie instantanée dans le monde et quels usages pour les marques ? TNS, via sa nouvelle édition Connected Life, se plonge dans un moyen de communication qui a vu ses pionniers disparaître. MSN, Tatoo… on pense à vous !

Dans le monde, plus d’un internaute sur deux (55%) utilise désormais quotidiennement une messagerie instantanée (76% de manière hebdomadaire) et son usage a fortement progressé entre 2014 et 2015 (+12 points). Une étude menée par TNS pour la nouvelle édition de Connected Life montre à quel point cette technologie transforme le quotidien des citoyens et consommateurs. Mieux, elle délivre des insights clés pour comprendre l’impact de l’écosystème digital pour les marques. Tour d’horizon.

La France se rebiffe

Avec 28% d’internautes qui les utilisent quotidiennement, les Français trainent des pieds dans l’utilisation des messageries instantanées, mais le pas s’accélère : +7 points par rapport à 2014. L’Angleterre s’en sort un peu mieux (39%) et l’Allemagne est carrément à la ramasse (21%). Peut-être que le clavardage préfère se dorer la pilule au soleil, en Italie (52%) et en Espagne plus particulièrement (68%). Une tendance accentuée par les résultats entre l’Europe du Nord et l’Europe du Sud : 31,5% et 51% respectivement. Du côté des Etats-Unis, tout reste à faire (35%) mais on imagine que la donne devrait changer dans les années à venir surtout quand on sait que les 18 – 29 ans sont 49% à l’utiliser de manière quotidienne. On constate également une forte disparité avec les pays émergeants, qui ont fait de la messagerie instantanée un usage journalier : Afrique du Sud (64%), Chine (69%), Brésil (73%) et Malaisie (77%).

Les plates-formes traditionnelles résistent !

Les messageries instantanées ne connaissent certes pas encore le même engouement en Europe qu’en Chine, elles peuvent néanmoins compter sur un allié de poids, une sorte de parrain intouchable : le smartphone. Son importance dans nos vies et l’usage que nous en faisons a une influence certaine sur la popularité et la généralisation de ce type de communication dans un futur proche.

Preuve en est, WhatsApp s’est déjà implanté massivement en Espagne (79%, +10 points), en Italie (59%, +9 points) et en Allemagne (40%, +14 points) ; modérément en Grande-Bretagne (23%, +10 points) ; faiblement aux Etats-Unis (7%, +4 points) et en France (6%, +2 points). Moins instantané, toujours aussi dominant, Facebook maintient sa position dans le monde. Près d’un tiers des internautes (30%) déclarent utiliser quotidiennement la plate-forme créée par Mark Zuckerberg. En France, 48% des internautes la fréquentent tous les jours. Elle reste d’ailleurs la plate-forme préférée des internautes tricolores, suivie par YouTube (20%), Google + (12%), Twitter (9%), et Instagram (7%).

Une mine d’or pour les marques ?

L’étude Connected Life montre que les consommateurs sont toujours plus connectés les uns aux autres, et ce via de multiples plates-formes. Et même si les plus récentes attirent une audience restreinte et spécifique, elles sont souvent beaucoup plus dynamiques – un phénomène qui concerne aussi la France.

Un enjeu de taille pour les marques qui flairent le bon coup : 40% des utilisateurs de Vine (55% en France) et 44% de Snapchat (50% en France) déclarent y parcourir du contenu de marque chaque semaine, et 43% des utilisateurs de WeChat (65% en France) disent accéder à des services et de l’information corporate/business via la plate-forme. Une tendance qui peut potentiellement accélérer le processus de viralisation des contenus. Et le vrai challenge pour les marques est alors de fournir un message suffisamment « puissant » pour que les consommateurs veuillent le partager.

Le SMS respire encore

Comme pour le papier, on a longtemps annoncé la mort imminente du SMS. Mais comme son compagnon de galère, le Short Message Service a toujours la Baraka : 350 milliards de textos envoyés par mois dans le monde, comme le révélait Nexmo dans une infographie. Apparu en 1992 chez Vodafone, le SMS d’application à personne devrait d’ailleurs avoir des effets « aphrodisiaques » sur son activité : de 1,4 milliards d’envois en 2013 à 2,19 milliards en 2018. Surtout, le SMS a encore le mérite de garder cette part de mystère lorsque l’on reçoit un message d’un(e) inconnu(e) et nous rappelle nos premiers émois. Nostalgie quand tu nous tiens…

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