
POLITIQUE - Il a mis en colère beaucoup de femmes. Après avoir refusé de baisser la TVA sur les produits de protection hygiénique féminine, appelée "taxe tampon", le secrétaire d'Etat au Budget Christian Eckert a été vivement attaqué.
Lors des discussions à l'Assemblée, il avait notamment estimé que "les produits d'hygiène ne sont pas exactement des produits de première nécessité". De quoi lui valoir un flopée de critiques et de chroniques assassines.
Ce mercredi 21 octobre, Christian Eckert s'est défendu dans le journal L'Opinion, comme l'a relevé Le Lab. "Blessé" qu'on lui reproche de ne pas savoir de quoi il parle, il a rétorqué connaître le sujet.
"J’ai une femme et trois filles, donc un environnement qui connaît le sujet. J’aime bien faire les courses le samedi, je connais la taille, la typologie et la couleur pour chacune d’entre elles. Je sais que pour l’une, c’est avec applicateur, pour l’autre XXL etc. Je suis vraiment le dernier à pouvoir être taxé de propos ignorants sur le sujet ! Ce n’est pas très juste", a-t-il déclaré.
La décision du gouvernement de ne pas baisser la TVA sur ces produits a été motivée par une question de budget. Christian Eckert a rappelé à L'Opinion que la mesure a été évaluée à 50 millions d'euros. Le Lab souligne par ailleurs que Christian Eckert a reçu le soutien de Pascale Boitard, la secrétaire d’État aux Droits des femmes. Cette dernière a précisé que "le budget des Droits des femmes augmente de 2M€ en 2016", un des seuls budgets à augmenter.