Municipales à Paris : de nouveaux membres du Front de gauche rejoignent Hidalgo

 

ILLUSTRATION. La candidate du PS à la mairie de Paris, Anne Hidalgo, vient d'engranger le soutien d'une nouvelle composante du Front de gauche. 
ILLUSTRATION. La candidate du PS à la mairie de Paris, Anne Hidalgo, vient d'engranger le soutien d'une nouvelle composante du Front de gauche.  AFP/JOEL SAGET

    . La Gauche unitaire (GU), qui en est un mouvement fondateur peu connu du grand public, s'apprête à rejoindre Anne Hidalgo. Avant elle,

    dès le premier tour, au grand dam du Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon qui prône l'autonomie.

    Ce nouveau ralliement sera officialisé mercredi, lors d'une conférence de presse rassemblant Christian Picquet, le porte-parole de la GU, Ian Brossat, le leader des communistes parisiens et Rémi Féraud, le directeur de campagne de la candidate socialiste à la mairie de Paris. «La Gauche unitaire aura des candidats en position éligible dans plusieurs arrondissements

    (NDLR : les XIIe, XIIIe et XVe)

    », a confirmé Ian Brossat au parisien.fr ce lundi. A la clé, des postes de conseillers d'arrondissement et même de conseiller de Paris si le XVe arrondissement bascule à gauche.

    «C'est la troisième composante du Front de gauche qui rejoint Anne Hidalgo» après le PCF et République et socialisme, se félicite le chef de file des communistes à Paris tout en saluant «une très bonne nouvelle». Le résultat, selon lui, de «la démarche de rassemblement de la gauche engagée par Anne Hidalgo» et de l'«ancrage à gauche» de la socialiste, notamment sur les questions de logement et de service public. «Les élus du Front de gauche sont dans la majorité, ils ont un excellent bilan» et «le programme d'Anne Hidalgo permet le rassemblement», complète Alain Faradji, membre du bureau national de Gauche unitaire.

    Voilà qui montre également, selon Ian Brossat, «l'isolement de la candidature de Danielle Simonnet» la candidate du Parti de gauche (PG),

    .

    Cette dernière a pour sa part accueilli la nouvelle avec un haussement d'épaules. «Sur le terrain, ça ne représente rien. Il y a eu une scission à Gauche unitaire. Il doit rester trois ou quatre militants avec Christian Picquet à Paris. Je ne les connais même pas», a minimisé la candidate auprès du parisien.fr. Elle l'assure, ce ralliement «numériquement dérisoire» ne change «rien» pour elle.

    «C'est triste, admet toutefois Danielle Simonnet, parce qu'au-delà de l'élection municipale à Paris, c'est un fondateur du mouvement

    (NDLR : Christian Picquet)

    qui se laisse piéger, instrumentaliser, par la volonté du PS de casser la dynamique du Front de gauche au niveau national.»

    De quoi crisper un peu plus les relations entre les différentes composantes du Front de gauche,

    .