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Les policiers français équipés de « caméras piétons »

Expérimentées depuis trois ans dans la police, les « caméras piétons », fixées sur le torse des forces de l'ordre, vont être généralisées sur le terrain.

Un policier équipé d'une caméra-piéton
Un policier équipé d'une caméra-piéton | PHOTO REUTERS.
  • Un policier équipé d'une caméra-piéton
    Un policier équipé d'une caméra-piéton | PHOTO REUTERS.

Les « caméras piétons », mini caméras fixées sur le torse des forces de l'ordre, vont « faire partie de l'équipement classique des forces de l'ordre sur le terrain », a annoncé ce lundi, le Premier ministre Manuel Valls.

Expérimentées depuis trois ans dans la police (lire en encadré), ces petites caméras, qui permettent à la fois de protéger les force de l'ordre et de vérifier qu'une intervention s'est produite conformément à la déontologie policière, se sont montrées « concluantes », a jugé le Premier ministre en annonçant leur généralisation, dans un discours consacré à la mixité sociale et à la lutte contre les discriminations aux Mureaux (Yvelines).

Objectivité, coercition et rôle dissuasif

« Dans un contexte de violences croissantes commises à l'encontre des agents publics, le recours à l'enregistrement vidéo et sonore objective les faits en cas de recours à la coercition proportionnée.  Il joue un rôle dissuasif dans la montée des tension et aide dans de nombreux cas à prévenir le passage à l'acte violent », indique le gouvernement dans un communiqué, sans toutefois annoncé de calendrier. 

Selon le Premier ministre, un statut législatif sera déterminé « afin d'encadrer les conditions d'usage des caméras piétons et les conditions de traitement des vidéos ». Il devrait être intégré au projet de loi Egalité et citoyenneté devant être discuté au Parlement au premier semestre 2016.

Lancée en avril 2013 lorsque Manuel Valls était ministre de l'Intérieur, l'expérimentation a été développée dans la police (961 dispositifs déployés) et la gendarmerie (573). Elle entendait répondre à l'abandon du « récépissé » pour lutter contre les contrôles de police au facièsInterrogé lundi sur cet abandon, Manuel Valls a estimé que le gouvernement avait « mis en oeuvre » des « dispositifs beaucoup plus ambitieux », en mettant l'accent sur ces « caméras piétons », aux côtés de la plate-forme internet, le code de déontologie, le matricule ou le rôle renforcé de l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN).

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