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Le gouvernement part en campagne contre les pubs sexistes

Pascale Boistard, la secrétaire d’Etat au droits des femmes, souhaite renforcer l’arsenal juridique, en particulier dans les domaines qui échappent au CSA.

Par  (Berlin, correspondant)

Publié le 29 octobre 2015 à 10h23, modifié le 29 octobre 2015 à 08h57

Temps de Lecture 1 min.

Halte aux publicités sexistes ! La secrétaire d’Etat chargée des droits des femmes, Pascale Boistard, souhaite faire de la lutte contre les contenus publicitaires véhiculant des messages dégradants pour l’image de celles-ci son « combat » de l’année 2016. « Il n’est pas question de tomber dans le puritanisme, mais on ne peut pas dire qu’il n’y a pas un problème. La question qui est posée est : comment on fait pour respecter la dimension créatrice de la publicité sans que celle-ci puisse être porteuse de messages sexistes ? »

Jusque-là, Mme Boistard s’était contentée de dénoncer des campagnes qu’elle jugeait sexistes : une affiche des Galeries Lafayette, un spot promotionnel de France 3. Elle entend désormais aller plus loin, et prévoit pour cela de rencontrer prochainement « l’ensemble des acteurs du monde publicitaire ». Cette phase de concertation, espère-t-elle, permettra de préciser « la définition du sexisme » et de lister une série de propositions, notamment en direction des étudiants qui suivent des formations aux métiers de la publicité.

« Quelques dispositions » dans un projet de loi

Passée cette première phase, Mme Boistard envisage de légiférer sur le sujet. Une loi à part entière ? « Vu l’encombrement du calendrier parlementaire, ce sera peut-être compliqué de faire une loi en tant que telle », reconnaît la secrétaire d’Etat. « Mais cela n’empêche pas d’imaginer un véhicule législatif », ajoute-t-elle. Autrement dit d’inscrire quelques dispositions dans un projet de loi plus vaste.

Pour Mme Boistard, le recours à la loi est nécessaire car « nous sommes actuellement en situation de vide juridique », assure-t-elle. « Il y a certes l’ARPP [Autorité de régulation professionnelle de la publicité], mais c’est un organisme d’autorégulation qui se saisit de peu d’affaires et qui hésite, aujourd’hui encore plus qu’avant, à monter au créneau. C’est pourquoi il faut renforcer les outils juridiques, en particulier dans les domaines qui échappent au CSA, qui ne peut intervenir que sur les publicités diffusées à la télévision et à la radio. C’est le cas, par exemple, des affiches dans la rue ou dans les transports en commun. »

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