« Main basse sur la ville » Enjeux et conséquences de la rénovation urbaine en région parisienne et à Marseille

Projections-discussions à prix libre le samedi 7 novembre 2015. En présence des réalisateurs, François Lathuillière et Nicolas Burlaud, de Jean-Pierre Garnier, urbaniste libertaire, et de membres de collectifs de lutte contre les politiques de rénovation urbaine.

Projections-discussions « Main basse sur la ville »
Enjeux et conséquences de la rénovation urbaine en région parisienne et à Marseille

Le samedi 7 novembre 2015

Projections-discussions à prix libre

En présence

  • des réalisateurs, François Lathuillière et Nicolas Burlaud
  • de Jean-Pierre Garnier, urbaniste libertaire,
  • et de membres de collectifs de lutte contre les politiques de rénovation urbaine

Programme :

  • 16h : Paris grand capital, film de François Lathuillière (1h20), raconte la rénovation urbaine qui transforme les villes populaires de la « ceinture rouge » parisienne (Pantin, Ivry, Saint-Ouen, Saint-Denis, etc.) pour faire place aux riches au nom de la « mixité sociale »
  • 18h : La fête est finie [1], film de Nicolas Burlaud (1h12) s’intéresse à la manière dont le statut de « Capitale Européenne de la culture » en 2013 a été utilisé à Marseille comme un prétexte pour la « reconquête du centre-ville » par les acteurs économiques (promoteurs, fonds de pension et grandes entreprises)

Nos villes changent. Plus modernes, toujours plus durables. L’État et les élus locaux nous promettent un avenir urbain radieux. Mais cette amélioration est-elle vraiment destinée à ceux et celles qui y habitent ?

A Saint-Denis, la mairie projette la création d’un port de plaisance et voudrait des commerces haut de gamme, et la résidence d’artistes du 6B sert de vitrine à la promotion immobilière. Pendant ce temps, la « lutte contre l’insalubrité » sert de prétexte aux expulsions, les squats d’habitation sont fermés, la police réprime les vendeurs de rue et les commerces trop populaires sont poussés à fermer.

Repoussées et reléguées toujours plus loin des centres, les populations les plus pauvres sont privées du droit à ce bien commun qu’est la ville, à vivre grâce à ses ressources et opportunités et à décider de son devenir.

Ici comme ailleurs, des habitant.e.s s’organisent pour résister aux différentes stratégies mises en place par les promoteurs et les élus locaux.

Les deux documentaires qui vous sont proposés reviennent sur ces grandes modifications des villes, racontant les vies qu’elles bouleversent et montrant ainsi l’écart avec les discours officiels qui nous vendent ces projets.

Organisé par la Dionyversité, université populaire de Saint-Denis
http://www.dionyversite.org

Au Local de la Dionyversité
4 place Paul Langevin
93200 Saint-Denis

Métro 13 ou Tramway T1 arrêt « Basilique-de-Saint-Denis »

Notes

[1Synopsis du film : Partout en Europe, sous les assauts répétés des politiques d’aménagement, la ville se lisse, s’embourgeoise, s’uniformise. Cette transformation se fait au prix d’une exclusion des classes populaires, repoussées toujours plus loin des centres-villes.Retour ligne automatique
L’élection de Marseille en 2013 au titre de « Capitale Européenne de la Culture » a permis une accélération spectaculaire de cette mutation. Là où brutalité et pelleteuses avaient pu cristalliser les résistances, les festivités, parées de l’aura inattaquable de « la Culture », nous ont plongés dans un état de stupeur. Elles n’ont laissé d’autre choix que de participer ou de se taire.

Localisation : Saint-Denis

À lire également...