Jackie Lombard a accollé son nom aux plus grands lorsqu'ils sont de passage dans l'Hexagone : Tom Jones, dont elle est la « sex bomb », Paul McCartney, Rolling Stones, Prince, Tina Turner ou encore Barbra Streisand. C’est elle qui est derrière le succès phénoménal de la comédie musicale Dirty Dancing en France. Elle vient d'orchestrer le passage à Paris de Bob Dylan et de décrocher la production de la tournée francaise de Céline Dion en 2016. À partir du début des années 1990, la productrice a entretenu une relation privilégiée avec Michael Jackson.
Dans ses cartons, Jackie a retrouvé un souvenir du chanteur disparu : le dessin d’un petit garçon replié sur lui-même qu’il a griffonné. Dans un coin de la feuille, il a écrit : « Avant de me juger, essayez de m’aimer très fort, de regarder au plus profond de votre cœur et ensuite demandez-vous : que savez-vous de mon enfance ? » Jackie l’a reçu peu après que Michael Jackson eut murmuré à son oreille : « Tu vas entendre des choses me concernant. Ne les crois pas ; tout est faux. » Quelques mois plus tard surgissaient les premières accusations de pédophilie.
Jackie ne lui en a plus jamais reparlé. Elle s’est toujours mise en quatre pour lui, même quand il exigeait qu’on installe sa loge dans une clinique de Boulogne, voisine du Parc des Princes. Et jamais elle ne lui parlait de Prince, son rival, dont elle gérait aussi les tournées. « Chaque fois que l’un des deux me demandait lequel vendait le plus de disques en France, j’avais une réponse toute faite : “Je checke et je te rappelle.” Et je ne rappelais jamais. »
Depuis, sa disparition en 2009, plusieurs dessins du roi de la pop ont été retrouvés. Pour Jackie Lombard, il n’en restera qu’un.
La reste de cet article est à lire dans le numéro de novembre 2015 de Vanity Fair France*.*
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