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Sébastien Arsac, défenseur choc de la cause animale

Militant pour la protection des animaux d’élevage, il est le cofondateur de l’association L214, à l’origine des images montrant les pratiques cruelles de l’abattoir Alès.

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Publié le 27 octobre 2015 à 18h31, modifié le 30 octobre 2015 à 14h06

Temps de Lecture 1 min.

Sébastien Arsac, fondateur de l'association de défense des animaux d'élevage L214, à Lyon le 26 octobre 2015.

Enfant du terroir

L’élevage, l’abattage, l’équarrissage faisaient partie de la vie de Sébastien Arsac bien avant la création de L214 (du nom d’un article du code rural qui définit les animaux comme des êtres sensibles). Son grand-père paternel, boucher à l’origine, devint plus tard marchand de bétail en Haute-Loire. « Il m’arrivait de mélanger la viande pour la préparation des saucisses ou de nettoyer les boyaux des cochons. » Ses grands-parents maternels tenaient quant à eux une exploitation laitière.

Militant tous azimuts

Étudiant en mathématiques, il s’encarte au syndicat UNEF et s’engage autant auprès des sans-papiers que des féministes. Cet objecteur de conscience rejoint ensuite une association écologiste lyonnaise pendant deux ans. C’est là qu’il découvre les écrits du philosophe australien Peter Singer, auteur de La Libération animale, qui le « bouleversent à jamais ».

Homme de terrain

Cet antispéciste (il refuse de considérer que l’homme est supérieur aux animaux) fonde en 2003 Stop Gavage, un mouvement anti-foie gras, aujourd’hui intégré à l’association L214. Là, il peaufine sa méthode : enquête de terrain et images chocs. En 2008, il tourne en caméra cachée dans un abattoir de Charal pour mettre en évidence la cruauté des méthodes employées. Bruno Le Maire, ministre de l’agriculture, se dira « choqué » par les images.

Porte-parole réaliste

« Viandard repenti », il est l’un des deux représentants de l’association de défense animale, qui compte aujourd’hui 11 employés et 300 000 fans sur Facebook. Peu présent dans les médias, il est pourtant à l’origine des révélations liées au broyage des poussins mâles, aux conditions d’élevage des lapins de batterie et aux méthodes brutales de l’abattoir d’Alès (Gard). « Si la vidéo a eu un impact fort sur le grand public, on sait qu’on ne va pas déclencher une révolution », admet-il.

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