Le 1er novembre, les Turcs (ainsi que ceux qui se trouvent être des citoyens turcs) retourneront aux urnes. Tout le monde se demande ce qu’il sortira de ce scrutin et ce qui aura réellement changé depuis [les élections du] 7 juin. Ce jour-là, aucun parti n’a pu dégager de majorité parlementaire et, dans les semaines qui ont suivi, le pays a été incapable de former un gouvernement de coalition. La situation a-t-elle maintenant des chances de se débloquer ? Aurons-nous un gouvernement monopartite assis sur une majorité parlementaire ou bien repartirons-nous pour un nouveau round de pourparlers de coalition ?

La plus grande formation politique du pays, le Parti de la justice et du développement [AKP au pouvoir], espère naturellement rafler cette fois-ci la majorité des sièges au Parlement. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ces législatives anticipées ont été convoquées. La plupart des membres de l’AKP, à commencer par leur dirigeant suprême, le président Erdogan, étaient convaincus qu’une nouvelle consultation assurerait la victoire de leur parti.

Beaucoup de choses se sont aggravées

Qu’indiquent les sondages ? Il y a en Turquie plusieurs instituts de sondage, dont cert