Valérie Pécresse, le 2 novembre 2015, à Paris

Valérie Pécresse, le 2 novembre 2015, à Paris

afp.com/THOMAS SAMSON

"Je ferai de la lutte contre la fraude dans les transports ma priorité avec la proposition un peu iconoclaste d'interdire dans les transports en commun les délinquants multirécidivistes", a indiqué la tête de liste de la droite pour les élections régionales en Ile-de-France.

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"L'idée serait de modifier la loi pour que le juge puisse prononcer une peine complémentaire pour les délinquants multirécidivistes, par exemple les pickpockets dans le métro, pour qu'on puisse les interdire de revenir dans le métro, un peu comme les interdictions de stade pour les hooligans", a précisé Mme Pécresse qui présentait son programme devant la presse.

"Les services de sécurité arrivent à reconnaître les pickpockets quand ils sont sur les voies. Simplement, on les reconnaît mais on ne peut rien faire", a-t-elle ajouté, précisant que "un pickpocket dans le métro, c'est 1.000 actes par an".

La tête de liste LR-UDI-MoDem aux régionales a par ailleurs développé son plan pour "des lycées sans drogue".

"Je me considère comme responsable vis-à-vis des parents, je veux des lycées sanctuaires", a-t-elle expliqué, en détaillant son plan de lutte: le financement par la région de tests de dépistage que serait chargé d'organiser un "référent addiction" dans les lycées, uniquement si le conseil d'administration donne son accord.

"Les résultats ne seront communiqués qu'au lycéen et à ses parents s'il est mineur", a ajouté Mme Pécresse. "Le proviseur aura l'information sur la classe. S'il s'apercoit qu'il y a une trop grosse consommation de drogue dans la classe, il peut déclencher le plan anti-dealer avec vidéo-protection, intervention éventuelle de la police nationale à l'entrée du lycée pour fouiller les cartables et empêcher les dealers de pénétrer dans le lycée".

"L'idée, c'est d'avoir une bulle de sécurité autour du lycée", a-t-elle encore ajouté.

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