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Des scientifiques ont trouvé au Brésil deux espèces jusqu'ici inconnues d'amphibiens qui vécurent il y a 278 millions d'années, une découverte qui pourrait permettre de mieux comprendre comment les animaux réagissent au changement climatique, a annoncé jeudi le Musée d'histoire naturelle de Londres. Les fossiles de ces créatures présentant des ressemblances avec les salamandres ont été découverts, en même temps que le plus ancien squelette de reptile jamais retrouvé en Amérique du Sud, par une équipe internationale de scientifiques britanniques, argentins et allemands, notamment.
Cette découverte, publiée dans le journal Nature, « comble un fossé géographique important dans notre connaissance de l'évolution et de l'adaptation des amphibiens, un groupe de plus en plus menacé de nos jours par le changement climatique », explique dans un communiqué le Musée d'histoire naturelle. Les deux espèces découvertes sont des amphibiens aquatiques, baptisés « timonya annae » et « procuhy nazariensis ». Le premier était une créature à crocs de 40 cm de long et ressemblait à un croisement entre une salamandre mexicaine actuelle et une anguille. « Procuhy nazariensis » aurait eu une taille similaire.
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Cette découverte est d'autant plus « remarquable », a souligné la paléontologiste Martha Richter, que les connaissances sur les quadrupèdes vertébrés de cette période étaient jusqu'à présent surtout limitées à l'Amérique du Nord et à l'Europe de l'Ouest.
La scientifique, coauteur de l'étude et responsable des fossiles vertébrés au Musée d'histoire naturelle, a estimé que « timonya annae » et « procuhy nazariensis » permettraient d'améliorer les connaissances sur la manière dont les animaux s'adaptent aux changements environnementaux rapides. « Plus de 90 % des espèces sur Terre se sont éteintes à la fin du Permien il y a 253 millions d'années alors que les conditions étaient devenues inhospitalières à travers le monde », a-t-elle expliqué. « Comprendre comment étaient constituées les espèces éteintes et comment elles ont évolué à travers le temps peut nous aider mieux prévoir » les conséquences du changement climatique, a souligné Martha Richter.
Eh oui, on va tous mourir, tous...
Les réchauffeurs du Giec prévoient donc, à cause de la pollution humaine :
- que tous les continents vont se réunir en... quelques années.
- que des centaines de super-volcans vont entrer en éruption pendant des millions d'années. '
Comme à la fin du Permien
Whaou ! Effectivement, cela devient grave !
La grande extinction du Permien, voici 253 millions d'années, à sans doute été causée par la formation d'un seul contine...nt, la Pangee, combinée à des éruptions volcaniques cataclysmique en Sibérie, qui durerent... 11 millions d'années !
A la suite de cela, la température du globe monta à... 60° (elle est de 15°aujourd'hui), avec des gaz volcaniques mortels !
On voit bien le rapport évident avec la pollution humaine actuelle ! ;-)