Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Affaire Omar Raddad : des traces d’ADN « exploitables » ont été retrouvées

Le parquet de Nice va exploiter ces traces prélevées sur deux portes où il avait été inscrit « Omar m’a tuer » et « Omar m’a t » avec le sang de la victime, Ghislaine Marchal.

Le Monde avec AFP

Publié le 05 novembre 2015 à 20h03, modifié le 05 novembre 2015 à 18h51

Temps de Lecture 1 min.

Omar Raddad devant le ministère de la justice en décembre 2008 à Paris.

Des traces d’ADN « exploitables » ont été mises en évidence dans de nouveaux prélèvements dans l’affaire Omar Raddad, jardinier marocain condamné pour le meurtre en 1991 de sa patronne, Ghislaine Marchal, qu’il a toujours nié, a annoncé jeudi 5 novembre le parquet de Nice.

S’appuyant sur la loi du 20 juin 2014 visant à assouplir les critères pour obtenir la révision d’un procès, l’avocate de M. Raddad, Sylvie Noachovitch, avait demandé et obtenu de la part du parquet de Nice que soient ordonnés de nouveaux prélèvements sur deux portes et un chevron qui se trouvaient sur la scène du crime. C’est sur ces deux portes qu’avaient été écrites les inscriptions « Omar m’a tuer » et « Omar m’a t » avec le sang de la victime.

Le parquet assure que ces traces n’ont pas encore été exploitées et doivent l’être « dans les mois qui viennent ». Ce dernier souligne qu’il convient de « rester extrêmement prudent quant aux identités génétiques recueillies sur ces traces », qui « peuvent provenir des protagonistes de l’affaire tout autant que de manipulations ultérieures aux faits ». Me Noachovitch espère que l’exploitation de ces ADN permettra de découvrir qui est le « véritable » meurtrier.

L’espoir d’une révision du procès

Condamné pour meurtre le 2 février 1994 par la cour d’assises des Alpes-Maritimes à dix-huit ans de réclusion criminelle aux termes d’un procès controversé qui suivait lui-même une enquête et une instruction mal ficelée, M. Raddad a toujours nié avoir tué Ghislaine Marchal, riche veuve d’un équipementier automobile, assassinée le 23 juin 1991. Omar Raddad espère obtenir la révision de son procès. L’homme n’a eu de cesse de clamer son innocence.

Il en veut pour preuve deux empreintes ADN retrouvées sur les lieux du crime et qui ne correspondent pas aux siennes. La justice avait cependant refusé en 2002 un nouveau procès. M. Raddad a bénéficié d’une libération conditionnelle le 4 septembre 1998, après une grâce présidentielle partielle de Jacques Chirac.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.