Des étudiants dans la cour de la Sorbonne à Paris

Des étudiants dans la cour de la Sorbonne à Paris. (Photo d'illustration)

afp.com/Thomas Coex

Le port du préservatif n'est pas un automatisme chez les jeunes. C'est le constat d'une enquête lancée par la Smerep, qui souhaite alerter sur les comportements à risque des étudiants et lycéens en matière de contraception. À quelques semaines du 1er décembre, journée mondiale de la lutte contre le Sida, la mutuelle souhaite sensibiliser les jeunes sur le sujet. Selon les résultats du sondage, 43% des étudiants ne portent pas systématiquement un préservatif lors de rapport sexuel. Surtout, ils sont 14% à ne jamais l'employer. Moins alarmant chez les lycéens, le pourcentage dans ce cas tombe à 9%.

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Jamais de préservatif pour 1 étudiant sur 5

En Île-de-France, un étudiant sur cinq ne met jamais de préservatif. Les raisons pour expliquer ce choix varient. Près de 12% des personnes interrogées expliquent qu'elles n'avaient pas le précieux objet au moment opportun. En revanche, 20% de Franciliens considèrent que son port était inutile lors des relations intimes. Selon eux, leur compagne ou compagnon n'avait pas d'Infection sexuellement transmissible (IST) ou le Sida lors du rapport.

Les lycéens, selon l'enquête sont 73% à porter tout le temps un préservatif lors d'un rapport et 9% à ne jamais y recourir. Surtout, étudiants et lycéens confondus sont 15% à croire que le Sida guérit grâce aux traitements. Par ailleurs, 3 étudiants sur 4, concernés par le changement de partenaire, ne se font pas immédiatement dépister. Ils considèrent dans ce cas précis qu'ils n'ont pas pris un risque suffisant.

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