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On ne balaie pas son passé d'un revers de la main, mais les Allemands ont visiblement eu du mal à nettoyer leurs infâmes écuries d'Augias après la débâcle du troisième Reich. Une étude du Centre de recherche sur l'histoire contemporaine (Zentrum für Zeithistorische Forschung ou ZZF) vient de révéler que plus de la moitié des employés du ministère allemand de l'Intérieur (54 %) au lendemain de la Seconde Guerre mondiale étaient d'anciens nazis.
Loin de procéder à une « purge » de ces fonctionnaires, l'État fédéral les a longtemps laissés en poste. Entre 1961 et 1966, les deux tiers des salariés de ce ministère, ô combien sensible, étaient d'anciens membres du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP). Même en RDA où le régime communiste a tenté d'écarter de la fonction publique les anciens partisans d'Adolf Hitler, 14 % des fonctionnaires étaient d'anciens nazis, selon le ZZF. Entre 5 % et 8 % du personnel du ministère de l'Intérieur à Bonn avaient même rejoint les SS dans les années 1930 et 1940.
Une volonté de servir le pays
Ces statistiques peuvent étonner, mais les historiens rappellent que l'appartenance au parti nazi n'était pas forcément considérée comme une mauvaise chose au début des années 1950, mais plutôt comme une volonté de servir son pays dans une période troublée. Il a fallu attendre la décennie suivante pour voir l'État licencier certains fonctionnaires en raison de leur collaboration active au régime dictatorial imposé par Hitler. Cette politique a permis à des fonctionnaires très réactionnaires de continuer à travailler pour l'État sans que personne ne trouve rien à redire. Un juge a ainsi cherché à déporter des juifs qui revenaient d'Israël pour se réinstaller en RFA en les déclarant émigrants illégaux, une décision qui a été immédiatement déboutée par ses supérieurs.
Les chercheurs du ZZF veulent aujourd'hui découvrir le rôle que les anciens fonctionnaires nazis qui ont gardé leur poste après la guerre ont occupé durant le troisième Reich.
De l'argent encore versé à des volontaires nazis
L'étude du Centre de recherche sur l'histoire contemporaine confirme que l'Allemagne a décidément bien du mal à se défaire de son lourd passé. Le parti d'extrême gauche Die Linke vient ainsi de révéler une information encore plus étonnante. Berlin a en effet versé l'an dernier 107 352 euros à 41 anciens combattants, à 8 veuves et à 1 orphelin de volontaires fascistes espagnols qui ont combattu avec l'armée allemande sur le front russe. L'État respecte à la lettre un accord signé par le premier chancelier fédéral d'après-guerre, Konrad Adenauer, et le dictateur Francisco Franco. « C'est une honte absolue de penser que le gouvernement allemand continue de payer des volontaires nazis », s'insurgeait sur le site The Local Jon Iñarritu, un député du parti de gauche basque Amaiur. Certains héritages sont bien difficiles à porter…
"Les allemands tous des Nazis"
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Alors la, vous vous égarez (je reste extrèmement poli). Comment pouvez vous jeter laconiquement une affirmation aussi monstrueuse ?
De quelle source d'information tirez vous votre science ? Il faut èspérer que ces commentaires ne soient pas accessible au monde... Pauvre France...
Je vous invite de développer en indiquant vos sources afin de justifier votre "savoir".
Je pense que le parrallèle de l'Allemagne d'après-guerre avec l'Irak est justifié. Avoir gardé l'administration a permis à l'Allemagne de ne pas s'effondrer complètement et, d'une certaine manière, de renaître de ses cendres avec le résultat que l'on connaît aujourd'hui.
Quand on "dégage" 100% de l'ancienne administration, on voit ce que cela donne, de l'Irak à la Libye pour rester dans l'actualité.
Au Japon et en Allemagne, ce silence, compréhension, pardon, a permis de recréer des vraies démocraties, que je considère supérieures à la notre, l'Allemagne en particulier.
Les acteurs du moment, de de Gaulle qui a créé le roman national de "tous résistants", Mitterrand et des personnes plus modestes, n'ont jamais parlé de cette époque, jamais cherché la moyenne ou petite bête, privilégiant la réconciliation.
C'est vrai que le pardon (et non l'oubli) est une valaue chrétienne qui se perd.
Ce qui est étonnant, c'est qu'on nous parle chaque année plus de cette époque, on cherche les faits, les omissions, les arrières pensées supposées "nauséabondes" de tel ou tel, on lave plus blanc que blanc. Le "on" étant les fils de ou les petits fils de ce qui ont connu cette époque. Pas un jour sans un film ou un roman sur le sujet. A l'école, un énorme % des livres sur ces sujets.
Arrêtons ! Laissons maintenant cette époque à l'histoire. Les plus jeunes on 91 ou 92 ans (tel VGE). Et regardons vraiment notre époque.