Derrière le scandale Volkswagen, une «culture de la peur» révélée par des salariés

Les langues se délient semaine après semaine en Allemagne. Deux mois après les révélations concernant les millions de moteurs truqués, sciemment installés par Volkswagen dans ses véhicules, plusieurs salariés se sont exprimés dans les journaux Allemands. Le Bild am Sonntag, dans son édition du 8 novembre dernier, interroge un ingénieur du constructeur. L’homme décrit une pression interne importante due à des objectifs de réduction d’émissions de CO2 intenables exigées par l’ex-patron de Volkswagen, Martin Winterkorn.

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La question de la responsabilité du PDG fraîchement débarqué continue d’attiser le débat outre-Rhin. Décrit par plusieurs cadres ou responsables anonymes de la firme comme « colérique » et hermétique à toute critique ou discussion, Martin Winterkorn dirigeait Volkswagen depuis 2007. Il y a un mois, les enquêteurs recevaient les premiers aveux d’ingénieurs. Selon eux, il était « techniquement impossible » de respecter à la fois les plafonds de pollution et les coûts.