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"Made in emplois", l'appli qui calcule son "empreinte emplois"

Cette application permet d'accéder aux informations sur le nombre d'emplois en France qui se cachent derrière 1200 marques.

Cette application permet d'accéder aux informations sur le nombre d'emplois en France qui se cachent derrière 1200 marques. - Sébastien Bozon-AFP

Avec cette application mobile lancée en 2014, on calcule son "empreinte emplois" pour 1.200 marques référencées, dont l'achat a un impact direct sur le travail en France.

Arnaud Montebourg pourrait en faire l'apologie: la nouvelle version de l'application "Made in emplois", lancée en 2014, est arrivée pour promouvoir l'emploi en France. Chaque consommateur est invité à calculer l'impact de ses achats de produits et marques qui emploient des salariés dans l'hexagone.

Une calculette d’autoévaluation permet désormais à chacun de calculer le nombre d’emplois qu’il a participé à maintenir sur le territoire grâce à ses courses. Acheter une friteuse Seb ou Moulinex contribue au maintien de 1.200 jobs dans l'hexagone. Plus significatif, l'acquisition d'une Citroën C3 (modèles Classic, Pluriel, Picasso) contribue à préserver 4.100 emplois.

"Il est possible de choisir d’acheter un produit plutôt qu’un autre, en transformant au passage son acte d'achat en acte citoyen!" s'enflamme la CFE-CGC, à l'origine de cette application mobile gratuite (pour iPhone, iPad, smartphones et tablettes Android), développée par la société Neoxia.

1.200 marques sont référencées

L'application ne prétend pas être exhaustive. Elle contient désormais environ 1.200 marques référencées (y compris des marques étrangères comme Toyota et sa Yaris, grâce son usine près de Valenciennes). À l’approche de Noël, une nouvelle rubrique est apparue, dédiée aux enfants et aux jouets.

Cette application gratuite permet aussi à ceux que cela intéresse de savoir combien d'emplois en France sont concernés par tel ou tel secteur d'activité (Habillement, Maison, Agroalimentaire, Automobile...).

On y apprend que dans la téléphonie mobile, Wiko et Archos réunissent 170 emplois dans l'hexagone, sachant que leurs activités de production sont délocalisées en Chine, comme dans toute cette industrie. À contrario, 27.174 emplois sont recensés dans le secteur des savons et cosmétiques. Ce secteur compte, il est vrai, de nombreux sites industriels grâce, notamment, à la forte implantation locale des marques du groupe L'Oréal.

On notera toutefois quelques imprécisions. La société Obut et ses célèbres boules de pétanque est citée comme n'ayant aucun emploi direct induit alors que cette PME dispose d'une usine de fabrication dans la Loire.

Frédéric Bergé