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Paul Veyne oppose à la barbarie son ode amoureuse à Palmyre

Le Temple de Bêl, un des grands joyaux archéologiques de Palmyre. Il a été dynamité par l'Etat islamique le 30 août dernier.

Que disent ces pierres gravées gisant depuis plusieurs siècles entre les monticules de sable? Que dit cette impressionnante enfilade de colonnes qui dominent les lieux et qui ont résisté prodigieusement aux morsures du temps? Et ce théâtre aux volumes si harmonieux ou cette agora imposante; et ces mosaïques, ces temples et ces sculptures funéraires qui parsèment le site archéologique de Palmyre, que disent-ils? L'historien de l'Antiquité Paul Veyne, dont les ouvrages (du monumental L'Empire gréco-romain au concis Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes? ) sont depuis longtemps des références incontournables, a décidé de rappeler l'importance du récit que portent en elles ces traces archéologiques. Le chercheur fait donc un retour à un objet d'étude qui lui a été familier, poussé aujourd'hui par l'actualité tragique qui frappe une partie du Moyen-Orient. Car, depuis que Palmyre est tombée entre les mains des fanatiques de l'Etat islamique, son statut de témoin de l'Antiquité – aussi crucial que celui de Pompéi ou d'Ephèse – est en train de disparaître au rythme des dynamitages qui, successivement, réduisent à des amas de pierre des bijoux millénaires.

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