Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris, est mort

VIDÉOS. Le djihadiste belge Abdelhamid Abaaoud a été formellement identifié parmi les terroristes tués au cours de l'assaut mercredi à Saint-Denis.

Par (avec AFP)

Temps de lecture : 5 min

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Le djihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris, a été tué pendant l'assaut des forces de police mercredi à Saint-Denis, en banlieue parisienne, a annoncé jeudi le procureur de Paris. « Abdelhamid Abaaoud vient d'être formellement identifié, après comparaison de traces papillaires, comme ayant été tué au cours de l'assaut. (...) Il s'agit du corps découvert dans l'immeuble, criblé d'impacts », selon un communiqué de François Molins, chargé de l'enquête sur les attaques qui ont fait 129 morts et plus de 350 blessés. « On ignore par ailleurs à ce stade si Abaaoud s'est fait – ou non – exploser », a par ailleurs indiqué le parquet.

Manuel Valls a salué jeudi la neutralisation d'Abdelhamid Abaaoud. « Grâce à l'opération hier (mercredi) du Raid et de la BRI, le procureur vient de le confirmer, nous savons aujourd'hui que Abaaoud, le cerveau de ces attentats - l'un des cerveaux, car il faut être particulièrement prudent et nous savons les menaces -, se trouvait parmi les morts », a déclaré le chef du gouvernement devant les députés à l'Assemblée nationale. « Et je veux saluer le travail exceptionnel de nos services de renseignements et de la police », a-t-il ajouté sous les applaudissements. Manuel Valls a de nouveau « souligné l'extraordinaire travail des enquêteurs depuis le 13, ce vendredi terrible que Paris et Saint-Denis ont connu ».

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Failles

Le retour en Europe de cet homme, figure de premier plan parmi les djihadistes francophones partis en Syrie, pose des questions sur les failles dans le dispositif mis en place par les services antiterroristes européens. Condamné en Belgique, il a été présenté mercredi par François Molins comme l'« inspirateur de très nombreux projets d'attentats ou attentats terroristes en Europe ». Les enquêteurs français avaient été mis lundi sur la piste de sa présence à Saint-Denis grâce à un témoignage, selon François Molins. Ce témoignage avait fait l'objet de « nombreuses vérifications, en particulier téléphoniques et bancaires », avait précisé le procureur.

Les enquêteurs s'attachent à identifier les restes d'une deuxième personne morte dans l'appartement de Saint-Denis. Les policiers qui sont intervenus pensent qu'il s'agit d'une femme qui a déclenché son gilet d'explosifs. Cela doit être confirmé par les analyses scientifiques. Il pourrait s'agir d'une membre de la famille d'Abdelhamid Abaaoud.

« C'était un petit con »

Ce n'est sans doute pas la première fois qu'Abaaoud est revenu clandestinement en Europe depuis la Syrie. Selon un proche de l'enquête, un téléphone qu'il utilisait a été repéré en Grèce en janvier, au moment des attentats déjoués de la cellule de Verviers en Belgique. Peu après, Abaaoud, alias Abou Omar al-Baljiki (« le Belge ») a donné un entretien qui accréditait un tel voyage, dans l'édition de février de Dabiq, magazine numérique en anglais de l'organisation État islamique. Il y expliquait être parvenu à se rendre en Belgique avec deux autres Belges dans le but de « terroriser les croisés ». Leur périple aurait pris des mois et ses deux compagnons avaient été tués le 16 janvier lors de l'assaut par les forces de sécurité belges, selon ses dires. Mais lui serait passé au travers des mailles du filet. « Mon nom et ma photo étaient dans tous les journaux et pourtant je suis parvenu à rester dans leur pays, à planifier des opérations contre eux et à partir sain et sauf quand cela est devenu nécessaire. »

Né en 1987 dans la commune bruxelloise de Molenbeek, le cerveau présumé de la cellule djihadiste récemment démantelée en Belgique se faisait appeler Abou Omar Soussi, du nom de la région du sud-ouest du Maroc dont sa famille est originaire, ou Abou Omar al-Baljiki (Abou Omar « le Belge »). « C'était un petit con », harcelant ses condisciples et ses professeurs ou volant des portefeuilles, a raconté un ex-camarade de classe au tabloïd populaire belge La Dernière Heure. « Abou Omar al-Baljiki » avait déjà fait la une des journaux belges début 2014 après avoir emmené en Syrie son petit frère Younes, 13 ans, surnommé « le plus jeune djihadiste du monde » par certains médias. Il aurait rejoint d'autres combattants belges, rassemblés dans une brigade d'élite de l'EI. Il apparaît, fine barbe et bonnet de style afghan sur la tête, dans une vidéo de l'EI où il se vante de commettre des atrocités, s'adressant goguenard à la caméra au volant d'un véhicule qui tire des cadavres mutilés vers une fosse commune.

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Jet-skis et vacances au Maroc

« Avant, on tractait des jet-skis, des quads, de grosses remorques remplies de cadeaux, de bagages pour aller en vacances au Maroc. Maintenant, on tracte les infidèles, ceux qui nous combattent, ceux qui combattent l'islam », se vante-t-il, sourire aux lèvres, dans un mélange de français et d'arabe. Il a le profil d'un individu de la « classe moyenne », d'après le quotidien flamand De Morgen. Selon le journal, le jeune homme avait été envoyé par son père, commerçant, dans un collège chic de la commune résidentielle d'Uccle, dans le sud de Bruxelles. « Nous avions une belle vie, oui, même une vie fantastique ici. Abdelhamid n'était pas un enfant difficile et c'était devenu un bon commerçant.

Mais, tout à coup, il est parti pour la Syrie. Je me suis demandé tous les jours pour quelle raison il s'est radicalisé à ce point. Je n'ai jamais reçu de réponse », avait déclaré en janvier son père, Omar Abaaoud, à La Dernière Heure. « Abdelhamid a jeté la honte sur notre famille. Nos vies sont détruites », avait réagi son père. « Pourquoi, au nom de Dieu, voudrait-il tuer des Belges innocents ? Notre famille doit tout à ce pays », avait expliqué Omar Abaaoud, dont la famille est arrivée en Belgique il y a 40 ans, en ajoutant qu'il ne pardonnerait « jamais » à Abdelhamid d'avoir « embrigadé » son jeune frère Younes. Le plus connu des quelque 500 Belges partis combattre en Syrie ou en Irak est surtout lié à la « cellule de Verviers ».

Début 2015, la télévision belge RTBF révélait des images contenues sur le téléphone portable du cerveau présumé des attentats de Paris. Dans un camp de réfugiés syriens à la frontière turque, un membre de l'Armée syrienne libre (opposée à Bachar el-Assad) a remis à des journalistes ce qu'il présente comme le contenu du téléphone d'Abdelhamid Abaaoud. On y voit ce francophone belge arrivant en Syrie, en 2014, puis aux côtés de sa kalachnikov. Le jeune homme de 28 ans, originaire de Molenbeek, près de Bruxelles, se fait filmer par ses compagnons d'armes au moment d'aller enterrer des victimes civiles de Daesh...

 

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Commentaires (60)

  • stef-en-a-marre

    Mais y'en a combien qui continuent à circuler en France et qui se préparent... ?

  • caveant consules !

    @Sanglier... Merci de cet hommage à ce chien qui a laissé sa vie pour servir son maître. Son maître qui doit être bien triste aujourd'hui. Ceux qui n'ont jamais perdu leur chien ne peuvent pas comprendre. Je sais que vous, vous me comprenez. Salutations cynégétiques.

  • Marc46

    On peut comprendre que des jeunes soient attirés par l'action et l'aventure, mais pour suivre de tels guignols, il faut vraiment être tombé bien bas.