Mali : au moins 27 otages tués dans l'attaque d'un hôtel à Bamako

 

Mali : au moins 27 otages tués dans l'attaque d'un hôtel à Bamako

    Après neuf heures d'enfer vendredi, la prise d'otages meurtrière de l'hôtel Radisson Blu de Bamako, la capitale du Mali, s'est soldée par 27 morts parmi les clients et les employés de l'hôtel, à la suite de l'intervention conjointe des forces maliennes et étrangères, notamment françaises.

    Dans la soirée, le groupe du chef jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar a adressé un document sonore à la chaîne qatarie Al-Jazeera revendiquant l'attentat. «Au moins trois terroristes ont été tués ou se sont fait exploser», selon une source militaire, estimant que leur nombre total ne dépassait pas quatre. Cet attentat survient une semaine après les attaques meurtrières qui ont fait à Paris 130 morts et plus de 350 blessés et revendiquées pour leur part par le groupe Etat islamique.

    Les forces spéciales françaises venues de Ouagadougou, au Burkina Faso voisin, ont participé aux opération, «en assistance des forces maliennes», a expliqué vendredi soir le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Sont également intervenus des membres de la Minusma et des forces américaine. La France, qui intervient militairement au Mali depuis janvier 2013, avait également envoyé une quarantaine de membres du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) .

    Des étrangers d'au moins 14 nationalités faisaient partie des quelque 140 clients de l'hôtel Radisson Blu, selon le ministère de la Sécurité intérieure et les autorités ou employeurs des pays concernés: Algérie, Allemagne, Belgique, Canada, Chine, Côte d'Ivoire, Espagne, Etats-Unis, France, Inde, Maroc, Russie, Sénégal et Turquie.

    Air France, qui a annulé tous ses vols à partir et à destination de Bamako, faisait état de 12 employés logés dans l'établissement qui ont été mis «en lieu sûr. Selon le ministre français de la Défense, «il n'y aurait pas de Français» tué.

    >>> Revivez les événements de ce vendredi à Bamako <<< <

    23h53. Le gouvernement malien annonce que l'état d'urgence est décrété «sur l'ensemble du territoire» pour dix jours à compter de la nuit de vendredi à samedi.

    23h23. Les preneurs d'otages parlaient anglais entre eux. C'est ce qu'a a affirmé le célèbre chanteur guinéen Sékouba Bambino Diabaté, sorti de l'établissement par des forces de sécurité. Ce grand nom de la musique mandingue particulièrement apprécié au Mali où il effectue de fréquents séjours, a précisé ne pas avoir vu les assaillants mais il a assuré les avoir distinctement entendus communiquer en anglais. «Depuis ma chambre, j'entendais les bruits de leurs chaussures. Ils tiraient à l'intérieur de l'hôtel, dans les couloirs. J'entendais ce qu'ils disaient. Ils parlaient anglais entre eux. Ils étaient près de ma chambre. Tout le monde s'était enfermé.» Il n'était cependant pas en mesure d'indiquer leur origine d'après leur prononciation.

    23h12. Al-Azhar et le ministère des Affaires étrangères égyptien condamnent l'attaque de Bamako. Al-Azhar, l'une des plus prestigieuses institutions de l'islam sunnite basée au Caire, en Egypte, a condamné vendredi l'attaque contre l'hôtel Radisson Blu de Bamako: «L'islam est innocent de ces pratiques terroristes odieuses, et de ces criminels qui ont perdu toute humanité.» L'institution sunnite condamne régulièrement les attaques de l'organisation jihadiste Etat islamique (EI). Par le passé, Al-Azhar avait appelé à engager une bataille «intellectuelle» et «idéologique» pour vaincre l'EI, proposant notamment de former des imams «modérés» pour la France et l'Europe.

    Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères égyptien a également condamné «l'attaque terroriste». Les attentats «terroristes dont ont été témoins plusieurs pays récemment, montrent que le terrorisme est un phénomène mondial qui nécessite l'unification de tous les efforts pour l'affronter et l'arracher à ses racines», souligne le communiqué du ministère.

    22h14. La Maison Blanche condamne l'«attaque terroriste». «Nous pouvons confirmer que l'attaque a pris fin et nous poursuivons notre coordination avec des responsables américains sur le terrain pour vérifier l'endroit où se trouvent tous les Américains au Mali», indique un porte-parole de la présidence américaine qui a présenté ses condoléances aux familles des victimes. «A l'heure qu'il est, je n'ai aucun blessé ou mort américain» à déplorer, précise-t-il. Deux soldats des forces spéciales qui se trouvaient tout près de l'hôtel Radisson ont participé à la mise en sécurité des Américains présents dans l'établissement au moment de l'attaque mais n'ont pas pris directement part à l'opération des forces maliennes

    21h50. La revendication diffusée sur  Al-Jazeera. «Nous les Mourabitoune, avec la participation de nos frères (...) d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), revendiquons l'opération de prise d'otages à l'hôtel Radisson», indique la voix d'un homme dans un bref extrait diffusé par la chaîne basée à Doha.

    En savoir plus : le groupe de Mokhtar Belmokhtar revendique l'attentat

    21h40. Pas plus de quatre assaillants. «Le dernier bilan est d'au moins trois terroristes tués ou qui se sont fait exploser», affirme  une source militaire, estimant que leur nombre total ne dépassait pas quatre.

    21 heures. Au moins 27 morts parmi les clients et employés de l'hôtel. Une source militaire malienne confirme un chiffre avancé auparavant par la Minusma.

    20h10. Mokhtar Belmokhtar «sans doute à l'origine de cet attentat», estime Le Drian. L'Algérien Mokhtar Belmokhtar, chef du groupe jihadiste Al-Mourabitoune, fidèle à Al-Qaïda est recherché par de nombreux pays depuis longtemps, il est sans doute à l'origine de cet attentat, encore qu'on n'en est pas tout à fait certain», dit le ministre français de la Défense sur TF1.

    20h05. Le Drian : «Pas de Français à ce stade parmi les victimes». Invité du 20 Heures de TF1, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian estime qu'il n'y a pas de Français a priori parmi les victimes. «Je reste très prudent, l'assaut s'est terminé il y a à peine une heure et donc on n'a pas pu encore identifier l'ensemble des victimes», poursuit-il. Les forces spéciales françaises ont participé aux opération, «en assistance des forces maliennes». Pour rassurer les 6000 ressortissants français au Mali, le ministre a rappelé que le GIGN a envoyé une équipe à Bamako.

    19h40. Un ex-otage hospitalisé dans un état grave.  Selon RFI, 125 ex-otages sont accueillis dans un centre sportif proche de l'hôtel Radisson. Sept personnes ont été hospitalisées, dont une dans un état grave.

    19h30. 17 Français parmi les otages évacués, selon RFI.

    19h10. Trois assaillants morts, selon un correspondant de RFI. L'un des trois se serait fait exploser.  Le façon dont les deux autres sont morts n'est pas claire.

    18h35. Au moins 22 morts. C'est le bilan avancé par des sources de sécurité maliennes.

    18h30. Ban Ki-moon condamne «l'attaque terroriste odieuse». Le secrétaire général des Nations unies se déclare «préoccupé par le fait que ces attaques se tiennent à un moment où des progrès importants sont constatés dans le processus de paix» entre le gouvernement malien et les rebelles touareg du Nord.

    18h20. L'hôtel «passé au peigne fin». Selon une source sécuritaire citée par «Jeune Afrique», il n'y aurait « plus de coups de feu». « L'hôtel est actuellement en train d'être passé au peigne fin par les forces de sécurité », ajoute-t-elle.

    18h05. Des assaillants seraient retranchés dans les étages supérieurs C'est ce qu'indique le porte-parole du ministère de l'intérieur cité par Reuters. Les forces spéciales maliennes essaient de les déloger

    18 heures. Les forces de sécurité continuent de fouiller l'hôtel, selon nos informations.

    17h55. Bilan provisoire : un officiel de la Minusma fait état de 27 victimes. Les forces maliennes évoquent 20 morts.

    17h37. La prise d'otages terminée, selon les autorités maliennes.

    17h27. «Ce sont ces mêmes terroristes, sous des noms différents, qui nous combattent», estime Manuel Valls à la sortie du Sénat à propos des événements de Bamako.

    17h20. Le ministre de la Défense fera le point ce soir au 20h de TF1.

    17h15. Le bilan s'aggrave à 27 morts. Selon Reuters, les Casques bleus de l'ONU ont recensé au moins 27 cadavres dans l'hôtel.

    17 heures. Deux assaillants abattus, selon une source militaire malienne.

    16h45. Les remerciements du président malien.

    16h30. Selon un ministre malien, les assaillants n'ont plus d'otages. Un premier décompte fait état de 18 morts dans l'hôtel. Une victime belge, Geoffrey Dieudonné, a été confirmée par Bruxelles.

    16h10. Le groupe terroriste Al-Mourabitoun de Mokhtar Belmokhtar revendique l'attaque. Les jihadistes liés à Al-Qaïda ont revendiqué la prise d'otages sur les réseaux sociaux selon Reuters. Ce groupe jihadiste avait menacé la France et ses intérêts.

    15h50. Au moins six Américains évacués. L'armée américaine confirme que plusieurs de ses ressortissants ont été mis en sécurité.

    15h45. Une véhicule plein d'armes découvert. Selon un témoin joint par téléphone qui se trouve à une centaine de mètres de la scène, un véhicule 4x4 aurait été trouvé avec des armes à bord dans une rue adjacente à l'hôtel Radisson.

    15h40. Des ressortissants allemands et belges dans l'hôtel. Parmi les sept nationalités présentes, deux Allemands ont réussi à sortir de l'hôtel, a indiqué le ministère des Affaires étrangères, sans préciser si d'autres ressortissants séjournaient dans l'établissement. Quatre Belges étaient présents au moment de la prise d'otages, selon les autorités belges, qui n'ont pas indiqué s'ils faisaient partie des otages.

    15h30. Un assaillant abattu ? Selon Clément, un ressortissant français qui témoigne sur BFM TV, l'attaque a commencé tôt le matin dans la rue puis s'est déplacée à l'intérieur de l'hôtel où la sécurité et les terroristes ont échangé des coups de feu. A 8h30, les forces maliennes ont commencé à exfiltrer les résidents. En sortant, ce témoin a vu le cadavre d'un jihadiste.

    15h15. Le Pentagone confirme l'intervention des forces spéciales américaines. Selon CNN qui cite le ministère de la Défense américain, une équipe «contribue à évacuer les civils tandis que les forces maliennes nettoyent l'hôtel». Un membre du Raid serait aussi impliqué dans l'assaut.

    Le ministre de la Défense a lui annoncé l'envoi de forces spéciales, potentiellement celles pré-positionnées à Ouagadougou, au Burkina Faso voisin. Elles sont arrivées à l'hôtel vers 14 heures.

    14h50. Des officiels algériens parmi les otages libérés. Au moins six haut fonctionnaires, dont des agents du DRS (services secrets) et des diplomates, étaient présents dans l'hôtel. Ils étaient venus veiller à l'application de l'accord d'Alger entre la Coordination des mouvements de l'Azawad et le gouvernement malien selon la Tribune de Genève qui cite des sources onusiennes.

    Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, a confirmé cette information.

    14h40. Des blessés «très graves» évacués par les pompiers. C'est ce que nous rapporte un témoin, joint par téléphone, qui se situe à une centaine de mètres entre le Radisson Blu et le Palais des Sports, où les forces de l'ordre amènent peu à peu les anciens otages.

    14h35. 125 clients et 13 membres du personnel toujours dans l'hôtel, selon Reuters qui cite la direction du groupe hôtelier.

    14h34. Les jihadistes contrôleraient un étage du Radisson et l'assaut est toujours en cours.

    14h31. Les assaillants n'avaient pas de voiture diplomatique, dément le ministère de la Sécurité. Interrogé par Jeune Afrique, la source précise que les jihadistes « sont rentrés dans l'enceinte de l'hôtel au même moment qu'une voiture munie d'une plaque diplomatique, sur laquelle ils ont ouvert le feu ».

    14h27. Un Chinois raconte le début de l'attaque. Selon un touriste chinois, interrogé par l'agence officielle Chine nouvelle, après les premiers coups de feu vers 07h30, suivis de «fusillades» sporadiques, «une odeur de fumée s'est répandue dans les couloirs et les chambres, l'internet a été coupé et la réception de l'hôtel ne répondait plus aux appels téléphoniques».

    14h26. Calme mais tendu aux alentours. Selon un commerçant voisin, qui a l'habitude de fournir les cuisines du Radisson Blu, l'ambiance est très tenue, «les gens sont très inquiets» et attendent de savoir si l'un de leurs proches fait partie des otages. Le dispositif policier est selon lui très important et une sorte de base arrière s'organise dans le Palais des Sports, à quelques mètres de l'hôtel. En revanche cela fait plus de deux heures qu'il n'entend plus de détonnations.

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    14h24. Un gardien de l'hôtel grièvement blessé par balles. Au moins trois gardiens de l'établissement ont été blessés, selon un secouriste à l'AFP. Un journaliste de l'AFP a également vu un policier blessé par balle.

    VIDEO. Premières images à l'intérieur du Radisson.

    14h18. 125 clients et 13 membres du personnels sont toujours dans l'hôtel. Il reste ainsi 138 personnes dans l'établissement, les autres ont été évacués.

    14h10. Anne Hidalgo et Alain Juppé envoient leur soutien.

    14h04. La France est «disponible pour apporter le soutien nécessaire»

    14h03. La Minusma apporte son soutien aux autorités maliennes.

    13h58. 73 otages seraient en sécurité. Selon le ministre malien de la Sécurité cité par France 24, ces personnes ont été libérées par les autorités ou sont sorties par leurs propres moyens.

    13h50. Un homme blessé sort de l'hôtel. Selon un commerçant témoin se trouvant à proximité, joint par LeParisien.fr, un ex-otage a pu s'extirper de l'hôtel mais est blessé au tibia. Réfugié avec d'autres dans le Palais des Sports voisin, l'homme est pris en charge. « Autour les gens sont très inquiets », rapporte notre témoin, un fournisseur de poulets régulier du Radisson Blu. Lui-même «prie pour les gens à l'intérieur» car il ne sait pas si l'une de ses connaissances se trouve parmi les otages, notamment les employés de la cuisine qu'il fréquente.

    13h49. Les assaillants parleraient anglais. Selon Reuters, un otage libéré aurait expliqué que les preneurs d'otages parlent anglais. «Je les ai entendus dire en anglais : Tu l'as chargé ? (...) On y va  ! », relaie Reuters.

    13h45. Des Chinois parmi les otages ? Selon un commerçant voisin joint par LeParisien.fr, l'ambassadeur chinois est sur place et semble faire des allers-retours. L'entourage parle d'otages chinois. Une délégation française est également sur place selon ce jeune homme qui voit un drapeau français sur l'un des véhicules. De nombreuses forces de police et sapeurs pompiers sont là.

    13h35. Un second assaut serait en cours. Les trois assaillants seraient refugiés avec des otages au 7e étage. Des forces spéciales américaines et françaises seraient entrée dans le bâtiment et avanceraient étage par étage.

    13h30. Le personnel d'Air France évacué de l'hôtel. Selon la direction, les 12 employés d'Air France, deux pilotes et dix membres d'équipage, ont été exflitrés de l'hôtel et sont en sécurité.

    13h15. 7200 Français au Mali dont 6200 à Bamako selon le ministère des Affaires étrangères.

    13 heures. Hollande : « Nous devons montrer notre solidarité avec le Mali». Le président de la République est intervenu depuis Paris alors que l'assaut n'est pas terminé. « Nous devons tenir bon et montrer notre solidarité avec un pays ami, le Mali. Il y a dans l'hôtel des touristes et des responsables d'entreprises de nombreuses nationalités. J'assure les Maliens de notre soutien.»

    Dans ce contexte tendu, le chef de l'Etat demande aux ressortissants français au Mali de contacter l'ambassade.  Il conseille également aux ressortissants français dans les pays sensibles « de prendre toutes les précautions».

    12h50. 80 otages libérés de l'hôtel, selon la télé publique malienne.

    12h49. 20 Indiens dans l'hôtel. Selon l'AFP, vingt ressortissants indiens se trouveraient dans l'hôtel.

    VIDEO. Attaque à Bamako : «La stratégie des groupes terroristes a changé», assure Antoine Glaser

    12h45. Un hashtag #PrayforMali fait son apparition sur les réseaux sociaux.

    12h43. Deux à quatre preneurs d'otages, et non dix, selon un cadre de l'hôtel joint par Jeune Afrique. Selon la même source, les assaillants se sont d'abord rendus dans les sous-sols de l'hôtel, et se déplacent maintenant dans les étages.

    VIDEO. Bamako: L'hôtel Radisson, «une cible évidente»

    12h40. Un numéro d'urgence ouvert au Quai d'Orsay.

    12h39. Le GIGN est envoyé à Bamako, selon nos informations. Une quarantaine de gendarmes français est envoyée sur place. Ils devraient arriver à Bamako à 18 heures.

    «Les gendarmes du GIGN vont être envoyés vendredi en mission de conseil et de soutien à l'intervention aux forces de sécurités maliennes et dix gendarmes de l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN) les accompagneront», a précisé le porte-parole du ministère, Pierre-Henry Brandet.

    12h36. Trois membres de l'ONU évacués et indemnes, explique Olivier Salgado, porte-parole de la Minusma (l'ONU au Mali). L'officiel confirme au moins trois victimes sans donner leur nationalité.

    12h32. Des collaborateurs d'un député français dans l'hôtel. Selon le Dauphiné Libéré, deux collaborateurs du député de l'Ardèche Pascal Terrasse étaient dans l'hôtel. L'un d'euxnaurait pu sortir et être évacué. Pascal Terrasse est secrétaire général de l'Assembée parlementaire de la francophonie (APF). Il a précisé qu'il ne communiquerait qu'à la fin des opérations de sécurité.

    12h29. La secrétaire d'état à la francophonie solidaire.

    12h23. Deux membres des forces de l'ordre blessés. Un journaliste malien contacté par Jeune Afrique estime qu'au moins deux membres des autorités ont été blessés dans l'assaut.

    12h21. Air France annule ses vols ce vendredi entre Paris et Bamako.

    12h15. Une ressemblance avec les Chabab de Westgate. Pour Wassim Nasr, spécialiste des mouvements djihadistes, faire réciter aux otages des versets du Coran, rappelle l'attaque du centre-commercial de Westgate à Nairobi (Kenya) en 2013.

    12h14. Otage libéré : «J'ai vu des cadavres. C'est horrible»

    12h09. L'assaut est toujours en cours et les sources de sécurité maliennes n'annoncent pas de nouvelles victimes, selon Jeune Afrique.

    VIDEO. Des touristes chinois filment depuis l'hôtel.

    12h06. L'homme le plus riche d'Afrique n'est pas dans l'hôtel. Alors que des rumeurs situaient Aliko Dangote dans l'hôtel, le riche businessman nigérian a démenti sur Twitter.

    12h02. Des Français dans l'hôtel selon des sources gouvernementales.

    11h56. Un Français et deux Maliens seraient décédés, selon une source officielle de l'ONU, citée par CNN.

    11h52.Trois employés de l'ONU évacués. Selon une source onusienne, relayée par Jeune Afrique, trois employés de l'ONU se trouvaient dans l'hôtel mais en sont sortis.

    11h45. Le Ministère des Affaires étrangères a fait fermer l'institut français et l'école française à Bamako. «Nous sommes mobilisés à la fois à Paris, et dans notre ambassade. Nous avons appelés nos concitoyens au Mali pour leur dire de rester chez eux. L'institut et l'école française sur place ont été fermés. Une cellule de crise a été ouverte», a déclaré un représentant du Quai d'Orsay joint par le Parisien. fr.

    11h44. La France soutient logistiquement les Maliens. Selon notre journaliste Eric Hacquemand, la France apporte un soutien logistique et en terme de renseignement aux Maliens alors que la prise d'otage est toujours en cours.

    11h43. Six Turcs se trouvent dans l'hôtel. Selon Reuters, six membres de Turkish Airlines se trouvent dans l'établissement actuellement pris d'assaut par les forces de l'ordre.

    11h38. Au moins trois otages tués, révèle le ministère malien de la Sécurité. Une information confirmée par les autorités maliennes.

    11h36. L'assaut a été lancé, annonce France 24.

    11h33. Une dizaine de personnes évacuées, explique un porte-parole du ministère de la Sécurité. Alors qu'un journaliste de l'AFP, a recueilli le témoignages de deux femmes libérées, qui disent avoir vu le corps d'un homme à la peau claire gisant au sol.

    11h29. «La police est arrivée, ça tirait de partout», raconte un riverain au «Parisien-Aujourd'hui en France». L'homme a vu les assaillants arriver et raconte être enfermé dans le centre culturel où il travaille, juste à côté de l'hôtel Radisson.

    AUDIO. Fusillade dans un hôtel de Bamako : « Ã?a tire partout »

    11h26. Sept otages libérés, selon une information de France 24.

    11h25. Dix assaillants confirmés par le commandant des forces de l'ordre.

    11h23. Sept Chinois parmi les otages. Selon l'agence de presse gouvernementale Xinhua, des touristes chinois se trouveraient dans l'hôtel.

    11h14. Dix attaquants, selon les forces de sécurité citées par Reuters.  L'identité des assaillants n'est pas connue, ni leurs revendications. Toujours selon les forces de sécurité, ils auraient crié en arabe «Allahu  Akbar» et «Dieu est grand».

    11h06. Deux femmes évacuées de l'hôtel. Selon un journaliste de l'AFP, deux femmes ont été évacuées de l'hôtel Radisson par les forces de sécurité. Selon Reuters, ces otages auraient été libérées parce qu'elles ont été capables de réciter des versets du Coran.

    11h04. Le président malien rentre à Bamako. Selon France 24, Ibrahim Boubacar Keïta, qui se trouvait au Tchad pour un G5 Sahel, a décidé de rentrer à Bamako.

    11h02. La ministre de la Culture du Mali appelle à la responsabilité des médias.

    10h58. Des soldats français dans l'hôtel. D'après un photographe de l'AFP, des soldats des forces françaises au Mali de l'opération Barkhane séjourneraient dans l'hôtel, aux côtés des soldats de la Minusma.

    10h55. L'Espagne recommande à ses ressortissants de ne pas sortir. L'ambassade d'Espagne au Mali conseille à ses ressortissants de ne pas circuler dans la ville.

    10h52. Les assaillants aux étages des Européens. Selon Serge Daniel, correspondant de France 24, les terroristes se trouvent aux étages de l'hôtel occupés par «des expatriés et des Européens».

    10h49. Des représentants d'organisation internationales dans l'hôtel.