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Hasna Aït Boulahcen, une femme parmi les trois morts de l’assaut de Saint-Denis

Le corps retrouvé dans les décombres a été identifié comme étant celui de la cousine d’Abdelhamid Abaaoud.

Par  et

Publié le 20 novembre 2015 à 13h10, modifié le 20 novembre 2015 à 16h37

Temps de Lecture 2 min.

L’enquête de la section antiterroriste de la police judiciaire parisienne, de la sous-direction antiterroriste de la direction centrale de la police judiciaire (SDAT) et de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avance à grand pas.

  • Une troisième personne tuée dans l’assaut de Saint-Denis

Alors qu’on avait jusque-là confirmation de la mort de deux personnes lors de l’assaut donné dans l’appartement de Saint-Denis où se trouvait Abdelhamid Abaaoud, l’instigateur présumé des attentats du 13 novembre, le parquet informe vendredi 20 novembre que ce sont « trois personnes [qui] ont été tuées au cours de l’assaut du RAID, dont [Abdelhamid] Abaaoud ». Le corps de femme retrouvé dans les décombres a été identifié, selon le parquet, comme étant celui de Hasna Aït Boulahcen, cousine d’Abdelhamid Abaaoud. Un sac à main contenant un passeport à son nom avait été retrouvé dans l’appartement. La tête retrouvée par la police scientifique correspond finalement à celle d’un homme.

Qui sont les individus impliqués dans les attentats du 13 novembre ?

  • Comment est-on remonté jusqu’à Abaaoud ?
La police scientifique travaille sur la scène de l'assaut donné par le RAID contre l'appartement de Saint-Denis où se trouvait Abdelhamid Abaaoud.

Selon une source proche de l’enquête, c’est la géolocalisation du téléphone d’Hasna Aït Boulahcen, la cousine d’Abaaoud, qui a permis de confirmer le premier renseignement obtenu lundi après-midi selon lequel elle se trouvait à Saint-Denis avec son cousin. Un témoin est ensuite venu confirmer cette hypothèse. A la veille de la visite du roi du Maroc en France, plusieurs médias ont assuré que ce sont les services marocains qui avaient mis la police française sur la piste de l’appartement de Saint-Denis. Des informations démenties de sources judiciaires et policières françaises, qui tout au plus expliquent que les services du royaume chérifien ont transmis a posteriori des précisions sur les personnes interpellées dans l’appartement.

C’est bien un renseignement de police judiciaire, l’exploitation de la téléphonie et des réquisitions bancaires qui ont mis les enquêteurs sur la piste de Saint-Denis. Toutefois, il n’est pas exclu que la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) a pu bénéficier de renseignements transmis par des services de renseignements étrangers qu’elle aurait ensuite fournis aux enquêteurs français.

Chronologie des interpellation et perquisitions en Ile-de-France.

Chronologie des interpellations et perquisitions en Ile-de-France depuis le 13 novembre

  • Le parcours d’Abdelhamid Abaaoud se précise

Les tribulations d’Abdelhamid Abaaoud dans la capitale française et sa proche banlieue entre vendredi et mercredi se précisent. Une caméra de vidéosurveillance de la RATP l’a filmé sur la ligne 9 vendredi 13 novembre, à 22 h 14, entrant à la station Croix-de-Chavaux, à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Des images qui tendent à corroborer l’idée que celui qui se faisait appeler Abou Omar était dans la Seat convoyant le commando qui a tiré sur les terrasses de café du 10et du 11arrondissement. La voiture avait été retrouvée dans la nuit de samedi à dimanche, rue Edouard-Vaillant, à Montreuil. Des éléments de téléphonie en cours d’exploitations pourraient venir confirmer cette hypothèse.

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