Sur les réseaux sociaux, Hasna Aitboulahcen n'aurait pas caché son désir de rejoindre la Syrie. Capture écran.

Sur les réseaux sociaux, Hasna Aitboulahcen n'aurait pas caché son désir de rejoindre la Syrie. Capture écran.

Itélé via DH

"C'est important pour moi": voilà ce qu'aurait dit Hasna Aït Boulahcen, la cousine d'Abdelhamid Abaaoud, l'organisateur présumé des attentats de Paris, à la directrice d'une association de réinsertion d'Aulnay-sous-Bois. D'après un article publié dans L'Obs, la jeune femme recherchait activement un emploi fin octobre, quelques jours avant la série d'attaques qui ont fait 130 morts, selon un dernier bilan.

Publicité

>> Suivez notre direct sur le déroulement de l'enquête après les attaques de Paris

Interrogée par L'Obs, Fatou (un pseudonyme) raconte que l'agence Pôle Emploi d'Aulnay-sous-Bois lui avait transmis plusieurs candidatures pour un "job dans la restauration", parmi lesquelles le CV d'Hasna Aït Boulahcen. Mais lorsque la directrice de l'association de réinsertion contacte la jeune femme le lundi 2 novembre pour un entretien d'embauche, celle-ci lui explique qu'elle est "à un anniversaire à Clichy".

Quelques jours plus tard, coup de téléphone. Hasna Aït Boulahcen explique à Fatou au téléphone qu'elle "[veut] cet emploi". Mais la directrice de l'association estime qu'elle n'est pas prioritaire et met sa candidature de côté. "Elle n'avait apparemment pas du tout le profil de quelqu'un qui veut mourir", explique Fatou, la directrice de l'association de réinsertion, à L'Obs. Mercredi dernier pourtant, Hasna Aït Boulahcen a été retrouvée morte après l'assaut donné par les forces de l'ordre rue de la République à Saint-Denis.

Publicité