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Les portes capitonnées et les meubles en contreplaqué sont toujours là. Mais les espions de la Stasi ont laissé place aux demandeurs d'asile. Face à l'afflux de migrants, la capitale allemande a décidé d'héberger des réfugiés dans l'ancien siège de la très redoutée police politique de RDA. L'énorme bâtiment en béton, totalement dépourvu de charme, a abrité de 1957 à 1989 7 000 agents.
Louées depuis avril par la municipalité pour la « modique » somme de 570 000 euros par mois, ses 850 pièces, qui ont longtemps été occupées par des salariés de la Deutsche Bahn, la société des chemins de fer allemande, étaient vides depuis plusieurs années. La semaine dernière, près de 500 personnes originaires principalement de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan ont été transférées dans cet immeuble de la Ruschestraße, à l'est de la capitale fédérale, mais à terme, la commune compte accueillir 900 étrangers sur ce site.
« Ces locaux vont enfin servir à quelque chose d'utile », se réjouissait Rüdiger Kunz, le porte-parole de la Croix-Rouge allemande (DRK), dans les colonnes du quotidien Berliner Zeitung . Des lits superposés ont été installés dans les anciens bureaux, et chaque pièce pourra héberger de deux à six personnes pour une durée maximale de trois mois. Le bâtiment central de ministère de la Sûreté de l'État de RDA (MfS), qui abrite notamment l'ancien bureau du très craint chef de la Stasi, Erich Mielke, restera un musée ouvert au public.

Tentes montées à la va-vite
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Cette solution d'hébergement plutôt inattendue va permettre à la municipalité de désengorger ses 90 structures d'accueil, qui ne parviennent plus à recevoir tous les demandeurs d'asile qui arrivent chaque jour dans la capitale. La mairie ne sait plus en effet où loger ces migrants, et pour les empêcher de dormir à la belle étoile dans des températures glaciales, elle utilise toutes les options qui se présentent à elle, même si ces dernières peuvent sembler un peu précaires.
La Ville a ainsi réquisitionné deux hangars de l'ancien aéroport de Tempelhof, où des tentes ont été montées à la va-vite par des soldats, des pompiers et des bénévoles. Les conditions d'accueil dans ce véritable symbole de la Guerre froide sont très basiques. Si des toilettes mobiles ont été installées dans les aérogares, les migrants doivent aller à la piscine du quartier pour prendre une douche. L'ex-siège de la Stasi paraitrait presque luxueux comparé à Tempelhof…
Á Tempelhof... Ou est le problème ?
La piscine est á 1km maxi, trés appreciée par les Belinois et une des meilleures d...e la ville.
Est ce que le migrants á Caen ont des DOUCHES? Et ceux qui végètent dans les quartiers de Paris, poussés d'un squat au prochain ? Ils n'on même pas de toilettes.
La manie de dénigrère tout et n'importe qui est un penchant trés antipathique ici...
Un remake de "la vie des autres" à la sauce allemande !
570 000 euros par mois pour 500 refugies ca fait 1000 eurps par mois ou plus par refugie
Ca doit couter cher en impot...s a ce rythme la...