VIDEO. Régionales : pour ou contre l’extension de l’encadrement des loyers à l'Ile-de-France?
VIDEOREGION - L'encadrement des loyers étendu à toute l'Ile-de-France? Les candidats de gauche et le FN envisagent d'y avoir recours. La droite le rejette. Voici les termes d'un débat qui relève pourtant... d'une compétence de l'Etat.
EPISODE 11 - 800 euros pour 40 m2, c'est le loyer moyen en Ile-de-France en 2015. Soit près du double de ce que payent les habitants de Picardie (480 euros) ou de Provence-Alpes-Côte d'Azur (560 euros). Pour contenir les prix, les candidats aux régionales de décembre s'affrontent sur les politiques à mener. L'idée d'élargir à toute la région francilienne l'encadrement des loyers, mis en place dans la capitale par la loi Alur en 2014, divise.
La gauche, consensuelle sur la question, souhaite étendre le dispositif "à toute la région", comme l’ont souligné les candidats Claude Bartolone (PS), Emmanuelle Cosse (EELV) et Pierre Laurent (Front de gauche). Leur objectif est d’encadrer les loyers au-delà des zones tendues de Paris (15% du territoire) pour faire baisser les prix.
A droite, la proposition d’étendre l’encadrement des loyers est fortement contestée. Les candidats Nicolas Dupont-Aignan (DLF) et Valérie Pécresse (LR) sont vent debout contre une mesure qu’ils jugent inefficace. Ils lui préfèrent l’augmentation de la construction de logements pour soulager le marché. Seul le représentant du FN, Wallerand de Saint-Just, souhaite aller plus loin. Pour limiter les prix, le candidat prône la fixation des loyers.
Un accord du gouvernement indispensable
Le logement est le premier poste de dépense (36%) des Franciliens locataires, loin devant l’alimentation (15%) et les impôts/taxes (14%), selon les chiffres de l’Insee. Cette situation est quasiment inchangée depuis 2006 pour les plus de trois millions de locataires de la région.
Pas sûr, pour autant, que les Franciliens voient l’encadrement des loyers se généraliser à la région en cas de victoire de la gauche. Car si l’Ile-de-France cogère le logement avec l’Etat, les élus du conseil régional n’ont pas de pouvoir sur les loyers. La loi Alur, dite "loi Duflot" , prévoit en effet un arrêté préfectoral pour une telle mesure. Impossible dans ces conditions de voir une baisse des loyers sans l’accord du gouvernement... qui s'y oppose.
Source: Vide
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