Société, tendances et dérives

Ras-le-bol et névroses françaises

Les petits – et grands – énervements du nouvel Economiste

Après le tonitruant ras-le-bol de Martine Aubry, l’idée nous est venue au nouvel Economiste de lister nos petits et grands énervements. Voici donc nos dix “ça suffit” qui, derrière leur apparence parfois anodine, en disent souvent plus sur l’état de notre société et sur ses blocages qu’un long discours.


Le nouvel Economiste

“Macron ? comment dire… Ras-le-bol !” En exprimant familièrement – mais avec une indéniable efficacité sémantique – son exaspération vis-à-vis du ministère de l’Économie, coupable à ses yeux de s’attaquer aux tabous de la gauche, la maire de Lille, Martine Aubry nous a donné, au ‘nouvel Économiste’, l’idée d’inventorier nos sujets – petits et grands – d’énervement. En pointant non pas les problèmes évidents dont la persistance nous désespère – le chômage, la dette, les discriminations à l’embauche par exemple –, mais toutes ces mauvaises pratiques qui renvoient à une responsabilité partagée, que ce soit celle des hommes politiques ou de chacun d’entre nous dans sa vie professionnelle et citoyenne.

“Toutes ces mauvaises pratiques qui renvoient à une responsabilité partagée, que ce soit celle des hommes politiques ou de chacun d’entre nous dans sa vie professionnelle et citoyenne”

Des “ça suffit” tous azimuts qui semblent cibler à première vue des phénomènes secondaires – l’abus des éléments de langage, l’épidémie de selfie, la manie des chiffres etc. –, mais qui en disent long sur notre société en se révélant à l’analyse bien moins anodins qu’ils ne paraissent.

Constitution
Le condamnable principe de précaution

Et si la société était devenue frileuse au point de redouter les risques avec une défiance croissante envers le progrès et la science ? Jusqu’à engendrer un principe désormais gravé dans sa constitution, le principe de précaution. Alors que son salut, surtout économique, viendra de ses multiples innovations.

Industriels, chercheurs, scientifiques sont-ils bridés depuis 2004 par cette contrainte muée en principe d’inaction ? Beaucoup le pensent. L’Académie des sciences la première. Et le débat récent [...]

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2 commentaires sur “Ras-le-bol et névroses françaises”

  1. Merci pour votre commentaire, Beritognolo. Il me semble cependant que du Figaro à Libération en passant par Le Monde, la presse française offre une certaine pluralité de points de vue.
    Philippe Plassart

  2. La méga névrose Française , c'est l'absence de contre pouvoir à des médias mal formés et partisans