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Après les attentats, les déplacements de supporteurs interdits jusqu’au 14 décembre

L’enquête se poursuit après les attaques du 13 novembre. Des armes utilisées ont été identifiées en ex-Yougoslavie.

Le Monde avec Reuters

Publié le 29 novembre 2015 à 05h31, modifié le 29 novembre 2015 à 11h56

Temps de Lecture 1 min.

Contrôles de police avant le match PSG-Troyes, à Paris, le 28 novembre.

Après les attentats du 13 novembre qui ont visé Paris et le Stade de France, l’interdiction de déplacement des supporteurs de football a été prolongée jusqu’au 14 décembre, par un arrêté du ministère de l’intérieur publié dimanche 29 novembre.

Cette décision, qui s’applique partout en France pour les matchs français (Ligue 1, Ligue 2, Coupe de France) et européens (Europa League, Ligue des champions) est inédite. Elle s’inscrit dans le contexte de l’état d’urgence décrété en France jusqu’en février.

Des armes d’ex-Yougoslavie

Deux semaines après les attaques qui ont endeuillé la France (130 morts et 350 blessés), l’enquête se poursuit au niveau européen.

On a appris samedi qu’une partie des fusils d’assaut utilisés par les auteurs des attentats provenaient d’ex-Yougoslavie. Ces M70, copie améliorée de l’AK47 soviétique (Kalachnikov), ont été fabriqués dans les années 1980 et ont pu passer par le marché noir qui recycle les armes des guerres balkaniques, selon la direction actuelle de l’usine.

Des fusils exposé dans le hall de la Zastava Arms, fabriquant d'armes de Kragujevac (Serbie) le 8 mai 2013.

« Nous avons vérifié sept, peut-être huit numéros de série reçus de la police dans notre base de données et découvert que les armes de ce lot particulier avaient été envoyées à des dépôts militaires en Slovénie, en Bosnie et en Macédoine », a déclaré à Reuters le directeur de la Zastava Arms, en Serbie. Un pistolet semi-automatique provenant de l’usine a également été identifié. « La police va maintenant trouver le premier acquéreur et suivre la piste de l’arme. »

Des détonateurs achetés dans le Val d’Oise

Par ailleurs, selon des informations du Parisien, Salah Abdeslam, un des auteurs présumés des attentats du 13 novembre, toujours recherché, serait venu s’équiper en France au mois d’octobre en achetant une dizaine de détonateurs dans une société pyrotechnique du Val-d’Oise, à Saint-Ouen-l’Aumône.

Le gérant de cette société a contacté les enquêteurs après avoir reconnu Salah Abdeslam sur l’appel à témoin diffusé par la police. Une source policière a confirmé à l’AFP qu’il y avait des « vérifications en cours » à propos de ce signalement.

Le Monde avec Reuters

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